Avant la reprise d'Ascométal, on a beaucoup parlé du site sidérurgique du Cheylas, en Isère, mais dans le départemet le groupe a d'autres actifs. Ce mercredi 4 juin, l'un des repreneurs a affirmé qu'il ne mettrait pas en vente les quatre centrales hydroélectriques.
Les repreneurs français du groupe sidérurgique Ascométal se sont déclarés "ouverts" à la cession des terrains en friche du site de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône. En revanche, Franck Supplisson a complètement écarté la possibilité de céder les autres actifs stratégiques du groupe, soit les quatre centrales hydroélectriques en Isère, qui avaient suscité l'intérêt du groupe suisse BKW.
Mais l'affaire de Fos concerne tout le groupe, car il pourrait s'agir d'une véritable aubaine pour Ascométal qui dispose de 250 hectares de terrain en friche, avec un accès maritime. Un espace qui suscite des convoitises, notamment de la part du groupe algérien Cevital. "Nous sommes ouverts à toutes les possibilités qui permettraient de valoriser ces terrains (...) à quelqu'un décidant de créer de l'industrie en France et des emplois", a expliqué Guy Dollé, qui a porté, aux côtés de M. Supplisson, le projet de reprise retenu par la justice.
Le tribunal de commerce de Nanterre a choisi, le 22 mai, l'offre de reprise française du groupe sidérurgique Ascométal, qui maintenait le plus grand nombre d'emplois (1840 sur 1900) et les six sites du groupe.