Gens du voyage sur un site Seveso : excédé, le maire écrit au ministre de l'Intérieur

À Oullins-Pierre-Bénite, près de Lyon, deux groupes de gens du voyage se sont installés mi-décembre sans autorisation. Le maire redoute que la situation ne perdure. Il en appelle au ministère de l'Intérieur pour trouver une solution.

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Dans une zone dangereuse interdite au public, une trentaine de caravanes sont installées depuis mi-décembre. Le terrain se situe sur la commune de Pierre-Bénite-Oullins. En étau entre l'autoroute, et une usine chimique classée seveso. Un peu plus loin, sur un terrain privé bientôt en construction, il y a un autre campement. Ici, il y a une cinquantaine de caravanes.

Le maire écrit au ministre de l'Intérieur

Une situation que Jérôme Moroge, le maire de la commune, ne supporte plus. Il a écrit au ministre de l'Intérieur. "Pour que l'Etat prenne les choses en main", explique-t-il. "Nous, ça nous bloque des travaux extrêmement importants pour notre collectivité qui vont prendre des semaines, des mois de retard, s'agace-t-il". L'édile explique également les surcoûts liés la collecte des déchets. Il redoute que la situation ne perdure.

Pas assez d'aires pour les gens du voyage

La loi impose pourtant aux départements de proposer des aires d'accueil aux gens du voyage. "Les terrains officiels sont saturés. C'est rempli, et en plus, certains ferment en hiver" explique Raymond Colomba, l'un des habitants les plus âgés de la communauté. 

Dans le coin, certaines aires sont effectivement occupées, d'autres, réservées aux pèlerinages du printemps et de l'été, sont fermées.

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