Germaine Tillion au Panthéon : la fierté des lycéens de Sain Bel

Les élèves du lycée Germaine Tillion de Sain-Bel avaient milité pour que celle qui a donné son nom à leur établissement entre au Panthéon.Ils espéraient être invités à la cérémonie. C'est chose faite: quarante élèves de 1ère seront à Paris demain pour assister à cet événement national tant attendu !

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Mercredi 27 mai, les cendres de deux femmes et deux hommes qui ont incarné l'esprit de résistance rejoindront le Panthéon. Il s'agit de Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette, Germaine Tillion et Jean Zay. Au lycée Germaine Tillion de Sain-Bel, c'est un peu l'aboutissement d'une aventure qui a commencé lorsque l'Élysée a consulté les Français pour savoir quelles personnalités ils souhaiteraient voir entrer au Panthéon. Des élèves de seconde de Sain-Bel avaient même adressé une pétition au président de la République pour que Germaine Tillion reçoive cet hommage ... 

Le reportage ci-dessous ... 

reportage E.Rosso,P.Labe,C.Martin - 25/5/15 - Intervenants : Céliane, Florian, Emilien, Daniel Pestourie (Proviseur du lycée Germaine Tillion)

Germaine Tillion (1907-2008), héroïne de la Résistance, grande ethnologue, fut une inlassable combattante des droits de l'Homme. Déportée trois ans à Ravensbrück, en même temps que sa mère Emilie qui n'en reviendra pas, elle s'applique à étudier le système concentrationnaire. Celle qui se disait "patriote française mais plus encore, patriote de la justice et de la vérité", était née le 30 mai 1907 à Allègre (Haute-Loire) dans une famille d'intellectuels catholiques. Eleve du sociologue Marcel Mauss, elle part en 1934 enquêter dans les Aurès sur la population berbère. Mi-historienne, mi-reporter, elle y effectue quatre missions. Elle participe à la création du "Réseau du Musée de l'Homme". A son retour des camps, elle travaillera au CNRS et à l'Ecole pratique des Hautes études. En 1955, elle renoue avec l'Algérie où elle analyse les dysfonctionnements de la société coloniale, enquête sur la torture. "Mise à part ma captivité en Allemagne, j'ai été libre tout le temps", assurait celle qui était l'une des Françaises les plus décorées.
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