Greenpeace France a publié une enquête sur la présence de menus végétariens à l'école. La loi Egalim impose un choix sans viande ni poisson par semaine depuis novembre 2019.
Ni viande ni poisson au menu de la cantine au moins une fois par semaine. Depuis novembre 2019 c'est obligatoire et inscrit dans le texte de la loi Egalim sur l'agriculture et l'alimentation.
Dans un récent rapport, Greenpeace a observé 2820 villes, ce qui représente environ 57% de la population nationale des écoliers.
Consulter la cartographie Greenpeace des menus végétariens à la cantine
La commune de Lyon fait figure de bonne élève et semble avoir appliqué correctement la loi puisqu'au moins un menu végétarien (sans viande ni poisson) a bien été servi aux élèves des écoles primaires chaque semaine.
Aujourd’hui, la ville continue de servir ce menu hebdomadaire ainsi qu’une alternative végétarienne par semaine, et a annoncé souhaiter introduire deux menus végétariens et une alternative quotidienne.
73% des villes appliquent la loi dans les écoles maternelles et élémentaires
“Le respect de la loi EGAlim est essentiel, c’est un premier pas vers une alimentation qui respecte le climat et la biodiversité, explique Eloïse, porte-parole du groupe local Greenpeace. La mairie de Lyon doit anticiper la pérennisation de l’expérimentation et prévoir d’ores et déjà un plan d’action pour aller vers une alimentation plus végétale et avec plus de bio que ce qui se fait actuellement. Cette évolution doit également permettre de proposer des produits de meilleure qualité, notamment pour la viande, afin que les enfants apprécient ces évolutions bénéfiques pour la planète et pour leur santé.”
Greenpeace constate des résultats encourageants au niveau national : 73% des villes appliquent la loi dans les écoles maternelles et élémentaires et 71% des élèves des écoles maternelles et élémentaires ont en effet droit chaque semaine à un menu végétarien.
Dans un communiqué Greenpeace demande au gouvernement "de soutenir, structurellement et financièrement, les collectivités dans cette mise en place de menus végétariens de qualité dans les écoles. De plus, l’expérimentation actuellement en cours (d’une durée de deux ans) doit être élargie, pérennisée et étendue à l’ensemble de la restauration collective."
Près de 65 % des protéines que nous consommons sont d’origine animale
Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail nous en consommons en trop grande quantité.Cependant, des produits d’origine végétale ont également des concentrations relativement élevées en protéines. Il s’agit par exemple :
des graines oléagineuses : graines de tournesol ou de sésame, amandes, pistaches, noix… des céréales et produits céréaliers ; des légumes secs et des légumineuses : pois, fèves, soja, haricots, lentilles…