Olivier Véran le Ministre de la Santé était en visite à Lyon vendredi 21 mai à l'hôpital Edouard Herriot, avec son carnet de chèque. Il annonce 150 millions € pour cet hôpital en restructuration depuis 2013, et la même somme pour alléger la dette des HCL.
Le Ségur de la Santé, c’est 9 milliards d'euros de "revalorisations pour près de 2 million de soignants", et "19 milliards d'euros d'investissements pour nos hôpitaux et nos EHPAD" selon le Ministre de la Santé Olivier Véran, en visite à Lyon vendredi 21 mai à l'hôpital Edouard Herriot. Il doit visiter le chantier de l'hôpital lancé en 2013.
150 millions € pour l'hôpital Edouard Herriot
Pour le ministre, les travaux lancés à Edouard Herriot sont "un très beau projet, qui va permettre de développer la prise en charge ambulatoire des malades sur ce site mythique pour les Lyonnais. Le projet va coûter plus de 150 millions d'euros. J'ai émis le souhait d'aller vite en la matière avec des premiers bâtiments dès 2024 et la fin des constructions en 2027."
150 millions € encore pour les HCL
L'Etat va reprendre 150 millions d'euros de dettes des hôpitaux lyonnais, pour "donner de la visibilité et permette d'améliorer la qualité des soins." Enfin un nouveau bâtiment devrait voir le jour pour les équipes du SAMU.
Les revendications des syndicats
Pour accueillir Olivier Véran, les syndicats ont installé des banderoles quelques heures plus tôt, pour rappeler quelques revendications en cours comme l'embauche des CDD, une meilleure revalorisation salariale ou de meilleures conditions de travail. Au micro, un délégué syndical chante le refrain: "Macron, Véran, menteurs, assez de fermeture de lits." Une délégation doit être reçue dans l'après-midi.
Pour Djamilla Akkal, aide-soignante en réanimation et déléguée Sud Santé, "les revendications sont toujours les mêmes. Non à la fermeture des lits. On demande une reconnaissance de la spécialité en réanimation, l'augmentation des effectifs et l'augmentation des primes." A Edouard Herriot, selon elle, les agents de services seraient en ce moment répartis entre les étages, le "bio-nettoyage" serait donc assuré par les seules aides-soignantes: "On a des patients à risque, qui nécessitent des soins continus, ça engendre une surcharge de travail et un épuisement" fait-elle remarquer. Une manifestation parisienne se profile en septembre sur la base de ces revendications.
Lundi prochain un préavis de grève a été déposé au centre de régulation médical du 15 de Lyon.