L'entreprise qui exploite l'aéroport de Lyon Saint-Exupéry a signé avec les syndicats un accord prévoyant notamment un gel temporaire des salaires et la suppression d'environ 10% des postes pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire.
 

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L'entreprise Aéroports de Lyon a indiqué à l'AFP qu'un accord de performance collective avait été signé avec les syndicats majoritaires CFDT et CFE-CGC pour une quarantaine de ruptures conventionnelles individuelles d'ici trois mois, sur 422 emplois au total, confirmant une information du site d'enquêtes Médiacités.
    

Cela sera effectué avec un accompagnement du personnel en fin de carrière

a précisé l'entreprise. 


    
Celle-ci a également confirmé que des missions complémentaires seront demandées aux salariés "avec l'objectif de maintenir l'emploi", en complément de mesures de réduction de coûts et de reports d'investissement, mises en place dès le début de la crise.

"On a signé un accord de performance collective en lien avec la crise majeure qu'on rencontre. Nous avons eu une baisse du trafic de 63,7% au 1er semestre 2020 et on sait qu'on n'aura pas de retour de l'activité d'avant-crise avant trois à cinq ans", souligne Aéroports de Lyon.

En plus de l'accord de performance collective, Médiacités a publié sur son site un accord d'entreprise transmis aux salariés, qui prévoit plusieurs mesures d'économie, tel que le gel des augmentations de salaires, le non-versement des primes d'intéressement pendant deux ans et la baisse du nombre de jours de RTT (12 au lieu de 15 annuels). Il prévoit également de "dépasser, de manière exceptionnelle, la durée maximum quotidienne de travail".

De source syndicale, on indique que 120 employés sont en chômage partiel depuis le mois de mars. 80 d'entre eux feront l'objet de requalifications de poste partielles ou complètes.
 

On a signé, parce qu'on est persuadés que l'accord de performance collective est la solution, on a obtenu qu'il n'y ait pas de plan social pendant la durée de l'accord de performance collective et pas de licenciement, ni de perte de salaire fixe, alors qu'on va perdre un revenu monstre par passager, car les droits aéroportuaires vont immanquablement baisser

a justifié Laurent Chevalard, délégué CFE-CGC. 



Les représentants de l'Unsa, seul syndicat non-signataire de l'APC, n'étaient pas immédiatement disponibles pour commenter ces informations.
 
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