Régine Maire sera fixée mardi 19 février à 17 h. L'ancienne bénévole du Diocèse de Lyon demande à la justice que son nom ne soit pas utilisé dans le film de François Ozon, Grâce à Dieu. L'audience s'est tenue devant le juge des référés de Lyon ce lundi 18 février.
Le nom de Régine Maire sera t il maintenu ou supprimé du film de François Ozon, Grâce à Dieu ?
Cette question était en débat cette après midi devant les juges des référés de Lyon. Ils rendront leur décision demain mardi 19 février à 17h.
Régine Maire est l'une des six personnes citées dans le cadre du procès du Cardinal Barbarin. Un procès qui s'est déroulé début janvier à Lyon, et dont le verdict sera rendu le 7 mars 2019.
Bénévole du Diocèse de Lyon, elle conteste les faits qui lui sont reprochés. Pour son avocat, "la coïncidence entre la sortie du film et le calendrier judiciaire ne permet pas le respect de la présomption d'innoncence".
Le personnage de Régine Maire, aujourd'hui âgée de 80 ans et présente à l'audience, "apparaît sans discontinuer pendant 31 minutes" regrette son avocat, "et son nom est cité 20 fois".
Maître Varhamian demande par ailleurs la communication du script "en vue d'un prochain procès sur le fond au nom de la présomption d'innocence".
De son côté, la défense du réalisateur indique que "seules deux scènes font apparaître Régine Maire" et rappelle que le film a été envoyé à 307 salles. L'avocat essaie ainsi de démontrer les conséquences économiques du retrait du nom "un préjudice de plus d'un million d'euros" selon lui "et "de plus de 3 millions d'euros indirectement pour les salles concernées".
Par ailleurs, la justice vient d'autoriser la sortie du film ce mercredi 20 février, comme prévu, malgré la demande de l'avocat du père Preynat de la différer.