Les allergies à l'ambroisie sont annoncées en Rhône-Alpes à compter du milieu de la semaine. Alors que les classiques rhumes des foins apparaissent en mai-juin, les allergies provoquées par le pollen d'ambroisie apparaissent en général vers la mi-août.
Air Rhône-Alpes le confirme : après les pollens de graminées, c'est au tour de l'ambroisie de polluer l'atmosphère. Le premier pic de pollens est annoncé pour le jeudi 11 août.
6 à 12 % de la population est sensible à l'ambroisie.
Le pollen de l'ambroisie provoque chez de nombreuses personnes des réactions allergiques. Il suffit en effet de 5 grains de pollen par mètre cube d'air pour que les symptômes apparaissent. Dans la région, environ 13 % de la population est allergique à cette plante. Cela générerait une dépense publique estimée à plus de 15 millions d’euros par an, selon une étude de l’Agence régionale de santé publiée en 2014.
Rhinite, conjonctivite, tracheite, asthme, urticaire et eczéma : les conséquences de l'ambroisie.
A chaque stade de son développement, l'ambroisie peut être confondue avec d'autres plantes qui ne présentent pas d'inconvénients aussi importants pour la santé. Pour pouvoir lutter efficacement contre l'ambroisie, il faut donc savoir la reconnaître à coup sûr. Alors que les classiques rhumes des foins apparaissent en mai-juin, les allergies provoquées par le pollen d'ambroisie sont beaucoup plus tardives : elles commencent en général vers la mi août et peuvent se prolonger jusqu'en octobre, avec un maximum d'intensité en septembre, rappelle l'Observatoire de l'Ambroisie.
A cette période, l'ambroisie est la principale cause d'allergies. Le diagnostic est donc assez facile à poser dans les régions où la plante est présente, ainsi que dans les zones où le vent est capable d'apporter du pollen.