Le procès de Michel Neyret se poursuit devant la Cour d'appel de Paris. L'ancien N°2 de la PJ lyonnaise, condamné à 30 mois de prison en première instance comparaît pour corruption. Ses deux anciens adjoints grenoblois, relaxés, sont à nouveau rejugés. Le parquet avait fait appel.
Voilà donc Michel Neyret, l'ancien "superflic" lyonnais, loué à une certaine époque pour ses résultats dans la lutte contre le grand banditisme, de nouveau face à ses juges. Il comparaît à nouveau devant la Cour d'appel de Paris après avoir été condamné en juillet 2016 à 30 mois de prison ferme. Si lui s'était réjoui, un peu trop tôt manifestement, de la clémence des juges, le parquet avait fait appel de cette condamnation.
C'est donc un second procès qui débute pour lui à Paris ainsi que pour ses deux adjoints grenoblois qui, eux, avaient été relaxés en première instance. L'ancien patron de l'antigang, qui risque toujours 10 ans de prison, notamment pour corruption, persiste dans sa ligne de défense.
S'il admet avoir commis "des imprudences et des erreurs", il nie s'être laissé acheter par les gens du milieu. Une posture difficile à tenir en présence d'éléments accablants qui prouvent des cadeaux somptuaires en échange de renseignements internes à la police et qui auraient dû rester strictement confidentiels.
Le point sur l'affaire avec Paul Satis et Mathieu Boudet :