Dimanche après-midi, un homme a tué avec un couteau deux jeunes passantes sur le parvis de la gare St-Charles, à Marseille. Connu de la police pour des faits de droit commun, il aurait été arrêté le week-end dernier à Lyon pour vol à l’étalage puis relâché. Une victime était étudiante à Lyon.
Une victime était étudiante à Lyon
Deux jeunes femmes ont été tuées au couteau dimanche après-midi, vers 13h45, sur le parvis de la gare Saint-Charles, à Marseille. L’assaillant a été abattu par des militaires de l’opération Sentinelle en patrouille sur les lieux. Dans la soirée, le groupe Etat islamique a revendiqué l'attaque. Selon la Provence, les deux victimes sont cousines. Une des deux jeunes filles était étudiante à Lyon et devait regagner la capitale des Gaules le jour du drame. Selon RTL, cette élève infirmière était originaire de Rilleux-la-Pape et allait fêter son 21e anniversaire le 10 octobre prochain. Elle se trouvait à Marseille pour le week-end et devait regagner Lyon ce dimanche 1er octobre. Les deux jeunes femmes étaient assises sur un banc lorsqu'elles ont été agressées. Selon des témoins, l'homme aurait crié "Allah Akbar". Les faits se sont produits sur le parvis, en haut des 104 marches de l'escalier monumental.
Qui est l'assaillant ?
Connu pour des faits de droit commun, sous plusieurs identités, l'assaillant n'avait "pas de papiers sur lui" mais a été identifié grâce à ses empreintes digitales, selon une source proche de l'enquête. Il n'était en revanche pas connu des services de renseignements et n'était pas non plus fiché S. D’après le quotidien Libération, cet individu serait âgé d’une trentaine d’années. Il aurait été interpellé samedi à Lyon pour un vol à l’étalage, il sortait de garde à vue. Il aurait finalement été relâché en fournissant l’une de ses nombreuses identités. Les policiers lyonnais auraient établi, au regard des informations fournies par le gardé à vue, qu'il n'était pas français et ne disposait pas de titre de séjour. Il s'exprimait cependant en Français. L'enquête se poursuit au lendemain de cette attaque. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête, ouverte notamment pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "tentative d'assassinat sur personne dépositaire de l'autorité publique".