Braquage rocambolesque en Suisse en février 2018: six nouvelles personnes présentées devant le juge d'instruction

Nouveau rebondissement dans le braquage rocambolesque survenu en Suisse en février 2018. Pami le 15 personnes interpellées, deux sont placées en détention provisoire et et six sont toujours en cours d'audition.

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Nouveau développement dans l'affaire du braquage d'un fourgon de transport de fonds en Suisse survenu en février 2018. Ce 17 mai, six nouvelles personnes, dont deux femmes, sont à leur tour préssentées devant le juge d'instruction. 
 

Mardi matin, les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme de Lyon (Rhône) et de l’Office central de lutte contre le crime organisé, assistés de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI), ont réalisé une opération de grande envergure: treize interpellations dans la région lyonnaise et deux en Suisse. Une affaire aux multiples rebondissements, parfois rocambolesques. Dernière révélation: le cuisinier de l'école des commissaires de police de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or figurerait parmi les quinze personnes interpellées.

L'homme serait soupçonné d'avoir des liens avec l'équipe de braqueur, indique le quotidien régional Le Progrès dans son édition du jour. C'est une voiture, qui a servi à l'opération de braquage et restée cachée à son domicile, qui a mis la puce à l'oreille des enquêteurs. Le cuisinier, habitant de Chassieu, près de Lyon, a été interpellé mardi matin à son domicile.

Une affaire digne d'un polar


Ces interpellations sont intervenues dans le cadre d'un rocambolesque braquage survenu en Suisse, près de Chavornay, dans le Canton de Vaud le 8 février 2018. Trois individus avaient réussi à mettre la main sur 10 à 15 millions de francs suisse en échange de la libération de la fille d'un des convoyeurs de fonds.  
 La jeune femme de 21 ans affirmait avoir été enlevée à son domicile par deux faux plombiers. Une affaire digne d'un roman noir. 
Après l'avoir été ligotée, les faux plombiers l'auraient contrainte de téléphoner à son père, employé en Suisse par la société de transport de fonds SOS Surveillance. Domicilié à Annemasse, ce dernier était en train d'effectuer une tournée avec son collègue dans un fourgon blindé rempli d'argent. Il aurait alors été forcé de remettre le contenu du fourgon à trois hommes armés. Quant à la jeune étudiante, elle avait été retrouvée par un passant au bord d'une route, à Tramoyes, de l'Ain. En juillet 2018, quelques mois après le braquage, une partie du butin avait été retrouvée.
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