Le port du masque obligatoire est entré en vigueur à Lyon et Villeurbanne depuis le 1er septembre. La police effectue des contrôles dans les zones d'affluence. La mesure est bien appliquée sauf dans de nombreux établissements.
Rares sont les visages découverts. Dans les rues de Lyon et Villeurbanne, le port du masque semble s'être massivement généralisé. Seuls, quelques réfractaires continuent de le porter sur le menton ou sur la bouche, d'autres en sont tout simplement dépourvus. Pour faire appliquer l'arrêté préfectoral en vigueur depuis le 1er septembre, obligeant le port du masque dans l'ensemble des villes de Lyon et de Villeurbanne, la police procède à des contrôles.
Cibler les lieux de transmission du virus
Chaque jour huit à dix opérations sont menées dans les lieux de forte fréquentation. Les stations de métro, les abords de la Part-Dieu, le quartier de la Guillotière, les berges du Rhône sont privilégiés. "L'objectif n'est pas de verbaliser mais de faire de la pédagogie. Les policiers font preuve de discernement" insiste-t-on du côté de la préfecture qui ne souhaite pas communiquer les chiffres des PV dressés. Lors de la conférence de presse du préfet, Pascal Mailhos, lundi 31 août, celui-ci avait expliqué vouloir cibler les endroits où se transmet le virus.Les bars : masques et distances
Si la mesure est globalement appliquée dans les rues et transports, reste la question des bars et restaurants. Dans de nombreux établissements, la distanciation sociale est inexistante à voir l'affluence aux terrasses. Laurent Duc, président de l'UMIH, s'insurge contre ces lieux qui ne respectent pas les règles. "On ne peut pas laisser faire des établissements laxistes. C'est irresponsable... La méthode douce a fait son temps."Pour le représentant des métiers de l'hôtellerie, il faudra à la fois sanctionner et aider la filière en prolongeant l'autorisation des terrasses (déjà prorogées jusqu'à fin octobre) et en obligeant les propriétaires à baisser les loyers.
135 euros d'amende
La préfecture du Rhône annonce un renforcement des contrôles des établissements en s'appuyant sur les signalements.Les contrevenants s'exposent à une amende de 135 euros et les établissements à une fermeture administrative.