Boldoduc, fabricant de textiles à usage technique basé près de Lyon, a été l'un des premiers à répondre à l'appel à projet de l'armée pour la production de millions de masques réutilisables. La société vise une production de 70 000 masques par semaine.
Boldoduc, fabricant de textiles à usage technique basé près de Lyon, a été l'un des premiers à répondre à l'appel à projet de l'armée pour la production de millions de masques réutilisables.
Aujourd'hui la société lance sa production en créant un réseau d'intervenants à domicile. Près d'un millier de personnes ont répondu présent. La société vise une production de 70 000 masques par semaine.
Fabriquer des masques de protection destinés aux salariés des entreprises, hors personnel soignant, c'est l'idée d'une entreprise lyonnaise "Boloduc", installée à Dardilly et spécialisée de textile à usage technique, notamment à destination du secteur médical. Tout a été imaginé en à peine une semaine en optimisant les stocks de toiles produit dans l'entreprise.
Et pour atteindre l'objectif fixé, à savoir la fabrication de masques réutilisables "les toiles utilisées ont subies une batterie de tests de lavage" précise Jean-Charles Potelle "pour l'instant, ces masques restent efficaces après une vingtaine de lavages." Des tests sont encore en cours actuellement du côté de la direction générale de l’armement, qui a lancé l’appel d’offres.Ce sont des cotons testés pour durer longtemps que nous avons développé au sein de l'entreprise" explique Jean-Charles Potelle, le président de Boldoduc "après il nous a fallu réfléchir à la forme, et nous avons opté pour une forme de masque chirurgical de manière à ce que ce soit facile à mettre et à porter.
Maintenant il faut produire et confectionner ces masques lavables
Le textile validée par les autorités compétentes, il restait donc à lancer la production, et pour cela un appel au volontariat des couturières à domicile a été lancé. Quelques soit la maîtrise de ces petites mains, elles sont toutes les bienvenues. C'est Chantal Faivre, conceptrice couture, qui a travaillé sur les modèles d'assemblage prêts à monter. "En fait je fais le prototype, et les kits pour les couturières qui se proposent à coudre ces masques."
Parmi ces couturières volontaires, il y a Nathalie Rabier, elle est une des premières à s'être lancée dans cette aventure collective.
En temps normal, Nathalie coud des pantalons sur mesure pour femmes, aujourd'hui elle est en train de confectionner plus de 500 masques. Une bien belle manière de tisser des liens de solidarité.Toutes les couturières sont capables de confectionner ces masques jetables, il suffit juste d'avoir une machine à coudre - Nathalie Rabier.
A cette heure, plusieurs centaines de personnes, couturières expérimentées ou pas, se sont manifestées pour participer à cette fabrication. Ceux qui le souhaitent recevront donc des kits à assembler. L’objectif est de produire 70 000 masques par semaine.