Des fusils à pompe, des armes de poing, des munitions, des gilets pare-balles et plus de 80.000 € saisis. Cinq personnes interpellées. C'est le joli coup de filet réalisé, au terme de près d'un an d'enquête par la Section de Recherches de Lyon, assistée d'une soixantaine de gendarmes.
C'est un sérieux coup d'arrêt porté à un réseau criminel soupçonné de trafic d'armes. Dans la nuit du 21 au 22 janvier, une vaste opération est menée dans les départements du Rhône et de la Drôme. Objectif : boucler près d'un an d'enquête menée par la Section de Recherches de Lyon sur le grand banditisme lyonnais.
Les enquêteurs, appuyés par le GIGN, et une soixantaine de gendarmes issus de différentes unités y compris de la région parisienne, interpellent cinq individus et saisissent des armes (deux fusils à pompe et 3 armes de poing), environ 2000 minutions, vingt gilets pare-balles dont certains siglés Police, deux véhicules volés, et plus de 80.000 euros en espèces.
#BellesAffaires ? Interpellations dans le milieu du grand banditisme lyonnais.
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) January 31, 2020
? Enquête SR Lyon, GGD Rhône et Drôme.
➡️ 5 individus interpellés
✋ Saisies :
☑️ 2 fusils à pompe et 3 armes de poing
☑️ 20 gilets pare-balles
☑️ + de 80 000 euroshttps://t.co/zyh9d7KXXI pic.twitter.com/Mc1V7GVXWY
L'enquête avait été ouverte pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou un délit » et « trafic d'armes ». Les cinq interpellés, à Lyon et à Pierrelatte, sont pour certains considérés comme "proches du milieu du grand banditisme lyonnais".
Après garde-à-vue, deux d'entre eux ont été remis en liberté. Et les trois autres présentés à un juge d'instruction. Puis, sur décision du juge des libertés et de la détention, deux dorment provisoirement en prison. Le troisième bénéficiant d'un contrôle judiciaire.