Cybercriminalité : trois chefs d'entreprise lyonnais soupçonnés d'avoir arnaqué 8000 personnes

Trois hommes ont été interpellés mardi 29 janvier dans le Rhône. Ils sont soupçonnés d'avoir arnaqué des milliers de personnes grâce à une fausse plateforme d'assistance informatique, selon le journal Le Parisien et France Inter. Le préjudice s'élèverait à près de 2 millions d'euros.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les trois suspects âgés de 30 à 54 ans, ont été interpellés mardi 29 janvier, dans le Rhône. L'enquête avait été ouverte en mai 2018 et confiée à la section cybercriminalité du Parquet de Paris. Les trois hommes, tous chefs d'entreprise de la région lyonnaise évoluaient dans le domaine des assurances. On compterait près de 8000 victimes de ces pirates informatiques pour un préjudice de 2 millions d’euros. Ces individus, millionnaires, étaient surveillés depuis plusieurs mois par des enquêteurs de la cellule cyber du pôle judiciaire national de la gendarmerie (C3N).

Interpellés dans le Rhône, ces trois hommes ont été présentés jeudi 31 janvier à un juge d'instruction parisien qui les a aussi mis en examen pour "introduction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé de données" et "entrave au fonctionnement" d'un tel système. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire.

Un système de faux support informatique

Comment fonctionnait l'arnaque ? La fraude consistait à faire apparaître de façon inopinée, lors d'une navigation
sur internet, un message de sécurité "ayant les apparences d'une fenêtre d'alerte, opérant le blocage de l'ordinateur".
Ces faux messages d’alerte informait l’utilisateur qu'il avait été victime d’un virus ou d’une erreur critique. Pour éviter de supposées lourdes conséquences informatiques, l'internaute était alors incité à appeler au plus vite un support technique sur un numéro français. À l’autre bout du fil, de faux techniciens proposent alors une intervention à distance facturée de 99 à 500 euros, selon la formule, rapporte Le Parisien. 

Les victimes sont principalement des personnes âgées. Elles ont été "identifiées pour la plupart grâce au dispositif national d'assistance aux victimes de cybermalveillanc (www.cybermalveillance.gouv.fr)", selon le communiqué du parquet.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information