Décapitation à Saint-Priest : le suspect mis en examen et incarcéré

A l'issue de sa garde à vue, il a été déféré au Parquet de Lyon. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans la nuit du 13 au 14 août, il s'est produit un terrible fait-divers à Saint-Priest (Rhône). Vers 2h30 du matin, un homme de soixante ans a été décapité sur un parking devant chez lui devant des témoins. Le principal suspect, son fils âgé de 25 ans, a reconnu les faits en garde à vue. La Police l'a arrêté quelques minutes après les faits dans un parc adjacent à la scène du crime, la tête de son père dans les mains. 

"Tant devant les enquêteurs que devant le juge d’instruction, le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés tout en apportant des explications confuses interrogeant sur de potentiels troubles psychiatriques", explique le Parquet de Lyon. 

Analyses psychiatriques requises

Par conséquent, un examen psychiatrique a été requis au moment de son incarcération par l'autorité pénitentiaires afin qu'une détention en unité hospitalière spécialement aménagée puisse être envisagée. Il a été incarcéré à la prison de Corbas. 

"La procédure pénale se poursuit désormais dans le cadre de cette instruction afin notamment de comprendre les raisons de ce passage à l’acte et d’approfondir au moyen d’expertises psychiatriques et psychologiques la connaissance de la personnalité du mis en examen", explique le Parquet. 

Le suspect était connu des services de police pour "des faits de droit commun, des différends familiaux sur fond d'alcool et stupéfiants", selon une source de l'AFP proche du dossier. S'il est mis en examen et jugé responsable de ses faits, il risque la réclusion criminelle à perpétuité. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information