Des militants écologistes ont perturbé l'accès à des locaux de la direction de Total Energies, à Lyon, vendredi 23 septembre, à l'occasion du mouvement "Fridays for future".
Des militants écologistes multiplient les actions de protestation, depuis vendredi 23 septembre à Lyon, pour dénoncer le dérèglement climatique, à l'occasion du mouvement mondial "Fridays for future".
Total Energies dans le viseur
Dans la matinée du vendredi 23 septembre, une douzaine d'activistes, notamment des militants de l'organisation Extinction Rebellion Lyon et des membres du collectif Youth for climate Lyon, ont manifesté devant l'entrée d'un site du groupe Total Energies à Lyon. Rassemblés devant le bâtiment situé à la Cité internationale, dans le 6e arrondissement, les manifestants appelaient pacifiquement les salariés à démissionner. Ils dénonçaient notamment le projet de forages et d'oléoduc pétrolier EACOP en Afrique de l'Ouest.
D'autres actions durant le week-end
Des actions plus discrètes, notamment de détournements de mobiliers urbains ou de tractage, devaient se poursuivre dans la journée et durant le week-end, pour dénoncer les projets et profits de Total Energies, et le rôle des banques dans le financement des énergies fossiles. "Ce que nous voulons dire aujourd'hui, c'est qu'après un été de catastrophes climatiques, de sécheresse, de restrictions d'eau et de chaleur, nous ne pouvions pas retourner à l'école comme si de rien n'était", explique Pablo Flye, porte-parole des Fridays for Future en France.
Mobilisation mondiale
Ces mobilisations répondent à l'appel mondial de la militante suédoise Greta Thunberg, à l'occasion du dernier jour de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Lancé sur les réseaux sociaux sous le hashtag #PeopleNotProfit, cet appel à été entendu dans diverses villes du monde, de Berlin à Jakarta en passant par New Delhi. En France, des rassemblements ont aussi été relevés à Rennes, Strasbourg, Grenoble, Marseille, Montpellier et Paris. Greta Thunberg, qui a entamé sa "grève scolaire pour le climat" devant le parlement suédois en 2018, est devenue l'une des plus célèbres activistes au monde de la lutte contre le dérèglement climatique.