Dry january. "L'idée, c'est de trouver des alternatives à l'alcool sans tomber dans le sucre, le soda ou le jus de tomate"

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Les boissons de dégustation sans alcool, un marché porteur
Le sans alcool est un marché qui a le vent en poupe. Des recettes de vins, bières et spiritueux sont élaborées pour séduire le consommateur en lui offrant une expérience gustative. ©FTV

Avec le dry january, de plus en plus de professionnels proposent des vins et spiritueux sans alcool. La gamme s'est considérablement développée et les consommateurs sont de plus en plus nombreux.

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Dry january revient. La bonne nouvelle, c'est que les alternatives aux boissons alcoolisées se sont multipliées et que ce sont des vraies propositions et non plus un pis-aller. En 2022, le marché mondial a dépassé les 10 milliards d’euros.

Une offre plus riche

Un argument s'impose au fil des années : le choix. Les boissons sans alcool offrent de plus en plus de diversité. C'est devenu un énorme marché mondial qui attire les marques et les innovations fleurissent. "L'idée, c'est de trouver des alternatives à l'alcool qui soient inclusives sans forcément tomber dans le sucre, dans le soda ou dans le jus de tomate" explique Marc Volpei, gérant fondateur de la première cave sans alcool de Lyon.

Dans son échoppe, vin, rhum, liqueur, gin, tout est sans alcool. Il propose un vaste choix pour toutes les bourses et des dégustations. "Sur un vin par exemple, quand on désalcoolise, on fait ressortir le fruit et on les retravaille. On incorpore du mou de raisin pour donner de la texture, de la longueur en bouche". 

Les clients sont convaincus. "L'alcool, c'est bien, mais si on peut s'en passer, c'est mieux, je pense. Il faut tester, il ne faut surtout pas rester fermé" répond une cliente. Un autre client valide. "Je sors avec des gens qui boivent de l'alcool, je ne bois pas d'alcool et ça se passe tout aussi bien pour moi. [] Le vin sans alcool, c'est différent, il ne faut pas le comparer avec du vin, c'est un plaisir différent" dit-il. 

Des vraies boissons de dégustation

Un engouement qui dépasse désormais le seul contexte festif. La nécessité d'avoir une boisson de table s'est imposée peu à peu. Ce n'est pas Nicolas Verstraete, créateur de boissons sans alcool depuis 2023 qui nous contredira. "J'étais toujours déçu de la proposition sans alcool sur les tables au moment du repas et je ne trouvais pas de boisson à déguster comme on déguste un vin". Venant de l'œnologie, il a eu l'idée de créer une gamme de boissons de dégustation qui soient naturellement sans alcool.

Le but n'est pas de faire oublier l'alcool, mais de proposer une nouvelle expérience de dégustation et de faire découvrir aux personnes qu'on peut se faire plaisir et avoir des notes aromatiques complexes.

Nicolas Verstraete

Créateur de boissons sans alcool

"On utilise des techniques de fermentation, de macération et d'infusion sur un principe d'utilisation de plantes, de fleurs et de fruit avec une base de grand cru de thé". Ses trois cuvées sans alcool se sont imposées en à peine un an sur les tables étoilées lyonnaises. Au point de doubler sa production en 2025. "Il y a un marché au niveau du sans alcool parce qu'aujourd'hui, il y a à peu près 25 % de la population qui ne boit pas d'alcool à un moment donné, soit par contrainte, soit par choix" ajoute-t-il.

Selon Santé publique France, la consommation d'alcool serait en nette diminution depuis 30 ans, aussi bien chez les Français que chez les Françaises. Mais la France reste quand même un pays où l'on boit. Elle reste parmi les pays les plus consommateurs d’alcool au monde, se situant au sixième rang parmi les 34 pays de l’OCDE. La consommation moyenne est de près de 12 litres par an pour les 15 ans et plus. On lui attribue plus de 40 000 décès par an.

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