Sur le plan médical, la coopération entre Shanghai et la France est très ancienne. Elle date de 1907, avec la création de l'hôpital Sainte-Marie à Shanghai. Un partenariat désormais renforcé. Chaque année, des étudiants chinois étudient la médecine à Lyon.
Shanghai : une mégalopole de 23 millions d'habitants. La région Auvergne-Rhône-Alpes entretient une coopération médicale franco-chinoise plus que centenaire avec cette ville. Au sein de la prestigieuse université Jiao-Tong, l'ancien hôpital Sainte-Marie accueille les meilleurs étudiants en médecine du pays.
Et depuis un siècle, malgré les vicissitudes de l'histoire chinoise, l'élite des futurs médecins de Shanghai se rend chaque année en France pour découvrir et pratiquer autrement la médecine. Un investissement pour l'avenir.
Cette année, ils sont 13 à venir au moins un semestre en France. Yiyun fait partie de ces étudiants. Elle passera une année complète au service de transplantation de l'hôpital Edouard Herriot. Après 6 ans de médicine en Chine et de formation intensive au français, la voilà dans le grand bain dans une spécialité peu pratiquée chez elle.
Différences pédagogiques
A Lyon, Yiyun bénéficie d'un statut assimilé à celui d'une interne. Elle dispose d'une grande autonomie dans l'approche des patients, contrairement à l'université à Shanghai. En France, elle gère ses consultations, plutôt que de regarder le chef de service le faire.
A Shanghai, la semaine dernière, les accords de coopération médicale ont été renforcés. Enseignements mais aussi recherche entre des laboratoires français et chinois, de plus en plus en pointes.
Au cœur des discussions : un partenariat pour le traitement du cancer du poumon. Crucial, car la Chine compte un tiers des cas mondiaux de cette pathologie.