Fausse alerte à la bombe sur un vol Lyon-Rennes : l'auteur écope d'une peine avec sursis

Le 18 janvier dernier, une fausse alerte à la bombe sur un vol Lyon-Rennes avait crée une grosse pagaille. L'auteur des faits, un étudiant rennais de 23 ans, a été condamné le 21 mai à Rennes à neuf mois de prison avec sursis.

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La sanction est tombée mardi 21 mai pour un étudiant rennais de 23 ans. Le 18 janvier dernier, il avait déclenché une grosse pagaille à l'aéroport Lyon Saint-Exupéry. Le jeune homme avait lancé une fausse alerte à la bombe. 

Poursuivi pour "communication de fausses nouvelles compromettant la sécurité d'un aéronef en vol", il a été condamné à une peine de 9 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Rennes. Une peine assortie d'une mise à l'épreuve de deux ans, avec obligation de soins et de formation. Le tribunal a requalifié les faits et reconnu le prévenu coupable de "délit de communication ou divulgation de fausses informations dans le but de faire croire qu'une destruction ou une dégradation a été commise". A l'audience, le jeune homme a reconnu les faits. 

Empêcher ses parents de venir le voir


"Écoutez-moi attentivement l'avion Easyjet en provenance de Lyon vers Rennes ne décollera pas sinon il explosera"... Le vol easyJet parti de Lyon pour Rennes avec 150 passagers à son bord avait dû faire demi-tour après cet appel anonyme faisant état de la présence d'une bombe à bord de l'appareil. 

Conséquence de cette fausse alerte à la bombe: une grosse pagaille pour les aéroports concernés. Ainsi, une douzaine de vols avaient été retardés et un avion de la Lufthansa, empêché d'atterrir à Lyon, était dérouté vers Genève.

L'étudiant avait utilisé un logiciel de pour modifier sa voix. Géolocalisé avec son smartphone, il avait été interpellé à l'arrivée de ses parents qui avaient finalement atteint Rennes à bord d'un autre avion.

"Je pensais que l'appel reçu par une standardiste ne ferait pas grand chose", a déclaré le prévenu à la barre.

La visite de ses parents ? "Impensable", selon lui. "Je passais ma journée quand je n'avais pas cours à fumer des joints, c'était deux jours parfaits où je n'avais pas d'obligation", a expliqué d'une voix calme et posée le jeune homme titulaire d'un Deug de Droit et inconnu de la justice.

Connue de ses parents, son addiction au cannabis "c'était leur ennemi n°1. Cela aurait créé un événement familial",
a expliqué l'étudiant qui voulait aussi cacher le désordre de son logement.

 N'ayant pas réussi à dissuader ses parents de venir le voir, l'étudiant avait eu recours à ce stratagème.
 
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