A quelques jours du lancement de la fête des lumières, les professionnels de l'hôtellerie et du tourisme refusent de céder au pessimisme. Les réservations se remplissent doucement, à l'image des années précédentes. Selon Thierry Fontaine, président de l'UMIH (union des métiers de l'industrie hôtelière) du Rhône la prudence est de mise, pas le catastrophisme.
Entre deux jobs dating pour l'hôtellerie, Thierry Fontaine, président de l'Union des Métiers de l'Industrie Hôtelière, prend le pouls des professionnels de son domaine.
Les restaurateurs et plus généralement le secteur du tourisme suivent de près l'évolution de la crise sanitaire. Ce qu'ils redoutent le plus : le couvre-feu.
"Les chefs d'entreprise ne sont pas prêts à 100%. On embauche ou pas? On investit ou pas? L'arrivée du variant modifie l'état d'esprit des restaurateurs" explique Thierry Fontaine.
"Après on sait que Moderna et Pfizer sont capables de lancer une réponse adaptée en 100 jours, alors restons vigilants" poursuit-il.
Selon lui, l'exécutif fait le nécessaire pour éviter le confinement et le couvre-feu. D'après les modèles mathématiques sur lesquels s'appuie le gouvernement le pic de cette nouvelle vague serait prévu entre le 10 et le 15 décembre.
"La fête des lumières n'est pas menacée, déjà plus de 60% des hébergements sont réservés. il me semble peu probable que le gouvernement décide de tout fermer. Renforcer les contrôles devrait être suffisant."