Lors de la Fête des Lumières, Lyon accueille des millions de personnes. Cette année, comme les précédentes, les professionnels de l'hôtellerie se préparent. Le taux d'occupation moyen se situe autour de 75%. Un chiffre constant depuis plusieurs années.
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Il suffit de se balader dans les rues de Lyon pour commencer à sentir comme un air d'événement à venir. Un peu partout, dans le centre-ville, les installations sont déjà montées. Sur la place Bellecour, la statue de Louis XIV est recouverte d'une bulle. Pendant quatre soirs, elle sera illuminée et ressemblera à une boule à neige. Ce sera l'un des lieux du spectacle.
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"On a réservé depuis longtemps"
La Fête des Lumières se déroule du 5 au 8 décembre cette année. Et comme tous les ans, l'industrie hôtelière accueillera des millions de visiteurs.
Un couple de Vendéen découvre la ville. Ravis, les deux amoureux expliquent qu'ils ont anticipé leur séjour. "On a pris un appartement par la plateforme Airbnb, dans le centre de Lyon, il nous coûte 100 euros par nuit. On a réservé depuis longtemps pour que cela ne nous coûte pas trop cher". Des réservations via les plateformes ou des nuitées en famille, comme cet autre couple : "nous logeons chez notre fille, nous ne serions pas venus sinon".
L'effet "dernière minute"
Les tarifs varient beaucoup selon la catégorie de logement et la localisation, de l'hyper centre à la périphérie, ils peuvent aller du simple au double. Malgré cela, les professionnels le reconnaissent, "c'est une fête plébiscitée, connue, dont tout le monde parle".
Les taux de remplissage sont importants pour cette fête populaire, ils étaient de 78% l'an passé. Ils sont à 69% aujourd'hui, mais nous ne sommes pas inquiets, car il y a de plus en plus de réservations de dernière minute.
Thierry Fontaine, président de l'Union des Métiers et des Industries de l' Hôtellerie
"Les restrictions sécuritaires"
Le "Last minute", comme l'appellent les professionnels, est une tendance forte ces dernières années. L'effet covid est passé par là. Les inquiétudes liées aux risques d'attentats aussi. Les accès à la fête sont contrôlés, le centre-ville est interdit aux véhicules, des parkings fermés à partir de la fin d'après-midi. Certains hôtels voient leurs accès limités.
On a vu une transformation ces dernières années. Les taux d'occupation étaient forts, mais avec les restrictions sécuritaires, les gens se logent plus en périphérie plutôt que dans l'hyper centre.
Emmanuel Lallemand, directeur de "La Villa Florentine"
Des séjours plus longs
De son côté, l'office du tourisme constate le même engouement populaire avec une légère évolution : "les séjours ont même tendance à se rallonger, les visiteurs en profitent pour découvrir la région", selon sa directrice.
Elle conclut en disant :" il reste des places", mais il faudra sans doute s'éloigner du centre pour en trouver.