En raison de la loi sur le non-cumul des mandats, Gérard Collomb aurait prévu de démissionner de son poste de sénateur, "dans les délais" fixés par la loi.
Redevenu sénateur de façon automatique un mois après sa démission du gouvernement et réélu maire de Lyon lundi 5 novembre, l'ex-ministre de l'Intérieur Gérard Collomb est en situation de cumul mais il démissionnera du Sénat "dans les délais" légaux, selon la municipalité.
M. Collomb avait déjà démissionné de la Haute assemblée après être entré au gouvernement en mai 2017, remplacé par l'élu villeurbannais Gilbert-Luc Devinaz (PS).
Mais un mois après sa démission du gouvernement le 3 octobre, il est redevenu automatiquement sénateur dimanche 4 novembre, en application du Code électoral, à la veille de son élection à l'Hôtel de Ville de Lyon.
La reprise de son mandat a d'ailleurs été constatée mardi 6 novembre, par le président du Sénat, Gérard Larcher, à l'ouverture de la séance. "C'est la règle. Donc nous aurons l'occasion, peut-être, de revenir pour évoquer la suite", a-t-il déclaré, déclenchant des sourires dans l'hémicycle qu'il a appelé à noter dans le compte-rendu de la séance.
Sa réélection lyonnaise place donc Gérard Collomb en situation de cumul et le contraint à démissionner du Sénat dans un délai de 30 jours selon les textes."Il le fera évidemment dans les délais fixés par le Code électoral mais il n'a pas encore fixé la date", a indiqué mardi à l'AFP un porte-parole de la mairie.