Grève des éboueurs : le mouvement s'étend à Lyon, Villeurbanne, Bron et Vaulx-en-Velin

Alors que la grève des éboueurs de la Métropole de Lyon entament leur troisième semaine de grève, des salariés de l'entreprise privée Pizzorno, qui collectent les ordures sur Lyon et Villeurbanne, rejoignent le mouvement.

Lyon, Villeurbanne, Bron et Vaulx-en-Velin n'y échapperont pas. Le mouvement de grève des éboueurs de la Métropole de Lyon est rejoint par des salariés de l'entreprise privée Pizzorno, chargée de collecter les déchets dans ces communes. Les agents de la Métropole sont en grève depuis le 19 mars pour réclamer une revalorisation de leur salaire et une amélioration des conditions de travail.

La grève s'étend au privé 

Les revendications sont du même ordre pour les agents privés de Pizzorno. Ces derniers réclament 300 € net par mois supplémentaires.

Dans un communiqué, le syndicat Solidaires Rhône revendique un taux de gréviste qui dépasse les 90% chez les salariés chargés de la collecte des déchets de Lyon (3e, 6e, 8e), Villeurbanne, Bron et Vaulx-en-Velin. Le mouvement est reconduit pour ce mercredi 3 avril. 

On lève le piquet.



RDV demain :

- même lieu (11 Avenue Pierre Semard, 69200 Vénissieux),

- même heure (4h30) ! #Greve #Lyon #Pizzorno #Eboueurs pic.twitter.com/5plB3mIi36

— Solidaires Rhône (@SolidairesRhone) 2 avril 2019

Côté public, la Métropole de Lyon riposte

La Métropole a proposé une augmentation comprise entre 82 euros et 159 euros bruts mensuels ainsi que le recrutement de vingt éboueurs avant le 1er juillet.  Lors de la rencontre entre le Grand Lyon et les grévistes, lundi 1er avril, "chacun est resté sur ses positions, la métropole et le collectif. Cela n'a pas abouti et la grève va continuer", a affirmé Azzedine Touati, secrétaire général de FO Métropole.Face à l'impasse dans les négociationss, le président David Kimelfeld a durci le ton. Il a saisi le tribunal administratif et le tribunal de grand instance afin de mettre fin au blocage de l'accès aux usines d'incinération.