C'est le résultat de huit années de recherches menées par un consortium impliquant des scientifiques de l'Inra, de l'ENS de Lyon, le CNRS et l'Université de Lyon 1. Au coeur de leur étude : la rose de Chine "Old Blush" et les gènes impliqués dans sa floraison, sa reproduction, ou encore son parfum.
Comment expliquer génétiquement la biosynthése du rosier ? Quels sont les gènes responsables de la couleur ou du parfum de telle ou telle variété de rose ? Pendant huit ans, des scientifiques rattachés à différents organismes de recherche se sont attachés à répondre à ces questions.
Les recherches ont été pilotées à Lyon, notamment au sein du laboratoire de reproduction et de développement des plantes à l'ENS Lyon.
La rose est aujourd’hui la fleur coupée la plus achetée en France tandis que le rosier est une plante ornementale incontournable de nos jardins et de nos balcons, fruits de nombreux croisements et hybridations. Grâce à ce consortium international de chercheurs, impliquant l’Inra, l'ENS de Lyon, le CEA, le CNRS et l’Université Claude Bernard Lyon 1, le génome du rosier a été décrypté. Des travaux qui pourraient avoir un impact sur la façon de cultiver "la reine des fleurs", puis dans son processus de sélection.