« Je ne pense pas avoir failli » : Michel Mercier « a confiance » au dernier jour du procès

Ce jeudi, au dernier jour d'audience, la défense de Michel Mercier, ancien garde des sceaux et ex-président du Rhône, a plaidé la relaxe. Le procès avait débuté le 31 octobre dernier. Le jugement a été placé en délibéré au 26 janvier 2023.

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« Le moteur de ma vie a toujours été la cohésion de ma famille et le soutien renouvelé des habitants de Thizy -les-Bourgs. » Voilà les derniers mots que l’ancien ministre de la Justice Michel Mercier a adressés aux juges du tribunal correctionnel de Paris ce jeudi, pour l’ultime jour de son procès. « J’ai toujours voulu vivre avec eux, et comme eux » a-t-il ajouté.

« Pas coupables »

Hier, les procureurs avaient requis 4 ans de prison dont 3 avec sursis et 50 000 euros d’amende contre Michel Mercier. Ce jeudi, la défense a plaidé la relaxe, jugeant notamment que les faits dénoncés, connus à l’époque, étaient trop anciens. « Cet homme et ces femmes ne sont pas coupables » a affirmé Me André Soulier, l’un des avocats de la défense. « Qu’ils aient été sots, imprudents, négligents parfois à accomplir telle tâche de vérification, possible. Mais ils ne sont pas « coupables ». Cela répond à un certain nombre d’exigences du Code Pénal, et ça n’est pas le cas ici » a-t-il souligné. Durant l’audience, les avocats de la défense ont d’ailleurs dénoncé une caricature « cruelle et injuste » de l’ancien sénateur.

« Je ne pense pas avoir failli »

Michel Mercier, à la sortie de l'audience

A la sortie de l’audience, Michel Mercier s’est dit « confiant ». « Je ne pense pas avoir failli », a confié l’ancien Président du Département du Rhône. « Aujourd’hui, on a pu s’expliquer et on a fait du droit, ce qui n’était pas le cas toujours les jours précédents » a-t-il ajouté, reconnaissant toutefois qu’ « il y a surement eu des erreurs » de sa part. Sa femme et sa fille, accusées d’avoir été employées comme assistantes parlementaires et contre qui de la prison avec sursis a été requise, ont quant à elles affirmé avoir vécu le procès comme une profonde injustice.

Le jugement a été placé en délibéré au 26 janvier prochain.

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