Marin a dû être réopéré début juin après l'aggravation de son état de santé. Une intervention d'urgence rendue nécessaire par une grave infection. Le jeune homme avait été violemment frappé à la tête après avoir pris la défense d'un couple qui s'embrassait dans la rue à Lyon.
Marin n'allait pas bien. Un staphylocoque doré s'était invité sur sa boîte crânienne. Il a dû être réopéré la semaine dernière pour faire face à de sévères complications résultant de violents coups portés à la tête par son agresseur, incarcéré depuis. Marin s'était simplement interposé pour prendre la défense d'un couple qui s'embrassait dans la rue, dans le quartier de Part Dieu à Lyon .
Son entourage familial donne des nouvelles récentes sur sa page Facebook et partage son angoisse: "Marin a subi une nouvelle intervention, longue et angoissante, pour lui ôter une deuxième fois son volet crânien car une partie de l’os s’était détériorée; donc une grosse ouverture au milieu du crâne, sans trop vous donner de détails qui nous ont assez bouleversé.".
La famille de Marin ne fait pas mystère de son découragement alors que l'état de santé du jeune homme semblait s'éméliorer au fil des jours. Il avait quitté l'hopital pour un centre de réducation et bénéficiait de permissions de sortie pour rejoindre ses proches à la maison. Il avait commencé à remarcher. Mais sa plaie à la tête et un risque d'infection généralisée ont imposé "cette décision de l'opérer en urgence"
Marin nous a dit juste avant l’opération: «Je suis fatigué de tout cela, j’ai pas du tout envie d’y aller, mais je sais que vous êtes là, vous tous. Je peux le faire ».
Les suites opératoires sont lourdes. Elles occasionnent de sérieux maux de tête au réveil et "des nausées non stop". Impossible pour Marin, dans ces condtions, de prendre la moindre nourriture. Par ailleurs, cette nouvelle opération devrait en imposer une autre dans trois mois pour le remplacement par un volet en céramique ou en plastique.
Pour sa famille, c'est une nouvelle hypothèque sur l'avenir du jeune homme alors que son rétablissement semblait sur la bonne voie : " Encore un nouvel obstacle à accepter, un retard dans la récupération, dans cette rééducation neurologique que nous souhaitions débuter au plus tôt. Et toutes ces questions sans réponses ? Qui va payer pour ces minutes, ces heures, ces jours de souffrance? Ont-elles seulement un prix?".
La famille de Marin remercie encore tous ceux qui par leurs encouragements ou leurs contributions soulagent leur peine.