Maxime Thomas, numéro 3 mondial de tennis de table, s'envole pour Tokyo ce lundi 16 août. Triple médaillé paralympique, le pongiste de 37 ans participera à ses 4e Paralympiades.
20 ans de carrière, triple médaillé paralympique, numéro 3 mondial de tennis de table, Maxime Thomas, 37 ans, licencié au club de Sainte-Foy-lès-Lyon, partipera à ses 4e Paralympiades. Il s'envole pour Tokyo ce lundi 16 août.
Pékin 2008, Londres 2012, Rio 2016…les Jeux Paralympiques n’ont plus de secret pour Maxime Thomas numéro 3 mondial du tennis de table handisport et triple médaillé paralympique. Et pourtant…A l’approche des Jeux de Tokyo, le stress ne cesse de monter.
''Je suis stressé, raconte Maxime Thomas. Cela fait des années que j’attends ce moment, une année de plus avec le covid. J’ai la boule au ventre, mais c’est bon signe. Ce serait même anormal de ne pas être stressé. Mais je me dis j’y suis, il va être l’heure de concourir. Je vais tout donner''.
Des objectifs différents à chaque Jeux Paralympiques
''En 2008 à Pekin, je découvrais les Jeux Paralympiques, explique Maxime Thomas. Je me suis fait plaisir. En 2012 à Londres j’étais à mon Top niveau. A ce moment-là j’étais numéro 2 mondial, l’objectif c’était de décrocher la médaille. En 2016 je voulais la médaille en individuel''.
En 2008 à Pekin, il atteindra les 16e de finale en individuel et décrochera le Bronze par équipe. En 2012 à Londres, il décroche de nouveau le Bronze par équipe et échoue au pied du podium en individuel. A Rio, en 2016, il décroche enfin une médaille en individuel. Elle est de couleur bronze, mais ne dépassera pas les 1/4 de finale par équipe.
Un préparateur physique et une nouvelle façon de travailler
C’est une rencontre fortuite, dans une salle de sport. Maxime Thomas fait la connaissance de Cyril Catala, préparateur physique. Après quelques échanges, ça matche entre les deux hommes.
''Cela fait maintenant trois ans que l’on travaille ensemble. Cela a changé beaucoup de choses, dans mon quotidien et dans ma vie de sportif de haut niveau. J’ai fait beaucoup de progrès, j’ai davantage confiance en moi et j’ai gagné en technique''.
20 ans de carrière
Maxime Thomas a connu le sport de haut niveau depuis ses 17 ans. Il poursuivait ses études tout en consacrant du temps au tennis de table.
Titulaire d’un master de droit, il devient, parallèlement, juriste dans un grand groupe. Aujourd’hui, il a un emploi réservé à l’INSEP à Paris, tout comme l’athlète Mélina Robert-Michon ou encore le gymnaste Cyril Tommasone.
''Cet emploi réservé me change énormément la vie. Cela me permet de me concentrer à 100% sur le sport, de mettre la performance au cœur du projet sportif, car ce n’est pas facile de travailler tout en étant sportif de haut niveau, d’autant que le handisport se professionnalise et que la concurrence est très rude. Je dois rivaliser avec le Top 10 mondial pour le podium. Les places sont chères''.
En tout six athlètes paralympiques rhodaniens se rendront à Tokyo. Aux côtés de Maxime Thomas, l'on retrouve deux autres pongistes : la Grenobloise Isabelle Lafaye (Club de Charcot à Sainte-Foy-lès-Lyon) et Anne Barneoud (club de Gerland).
En Athlétisme, il y a Angelina Lanza qui s'entraîne au Pôle France Jeune Athlétisme de Lyon, pour le saut en longueur, le 200 mètres et les relais.
Il y aura également Annouck Curzillat du Lyon Athlé pour le paratriathlon (750 m de natation, 20 km de cyclisme et 5 km de course à pied)
Enfin, en cyclisme, Alexandre Lloveras, du Tandem Club Rhodanien, a également décroché son ticket. Il participera au contre la montre, à la poursuite et à la course en ligne.