Le cours de l'OL en bourse a chuté de 15% mardi 6 décembre dans la matinée à cause des doutes autour du rachat du club par le milliardaire John Textor, à qui l'OL a fixé un ultimatum au mercredi 7 décembre.
Si le rachat de l'OL est bien validé mercredi, cette chute du cours de l'action d'OL Groupe ne restera qu'une péripétie pour Jean-Michel Aulas. Mais l'inquiétude des marchés symbolise bien les doutes qui entourent désormais l'éventuelle cession de l'OL, qui devient de plus en plus hypothétique au fil des jours.
Ce mardi 6 décembre en matinée, le cours de l'action d'OL Groupe a chuté de près de 15% à cause de l'incertitude concernant le rachat du club par le milliardaire John Textor, qui a déjà repoussé à plusieurs reprises l'opération financière. Après un nouveau report du rachat lundi, l'OL a fixé un ultimatum au mercredi 7 septembre à Eagle Football, la holding américaine regroupant John Textor et l'homme d'affaires canadien Jamie Salte.
L'action était suspendue en bourse depuis le 17 novembre
La cession, dans un premier temps fixée à fin septembre, a depuis été différée à plusieurs reprises et l'action était même suspendue à la Bourse de Paris depuis le 17 novembre, dans l'attente d'avancées.
Lundi dans la journée, "au regard des avancées réalisées dans les 48 dernières heures, les vendeurs et OL Groupe ont accepté de concéder un ultime délai à Eagle Football au 7 décembre 2022 pour trouver un accord final, inconditionnel et financé avec l'ensemble des parties", a indiqué la holding propriétaire du club lyonnais lundi dans un communiqué.
Le groupe a averti toutefois que, "passé ce dernier délai, les vendeurs et OL Groupe ne pourront que constater qu'il est devenu improductif de donner un délai supplémentaire à Eagle Football".
En attente du feu vert de la Premier League
La holding américaine regroupant John Textor et l'homme d'affaires canadien Jamie Salter s'est engagée fin juin à acquérir la totalité des actions et la moitié des Osranes (obligations convertibles en actions émises pour financer la construction du Groupama Stadium) détenues par Holnest, la holding de la famille de Jean-Michel Aulas (27,7% du capital), ainsi que la totalité des parts détenues par Pathé (19,3%) et le fonds d'investissement chinois IDG Capitals (19,8%). Elle est encore en attente du feu vert de la Premier League au montage prévu.
L'opérateur de la Bourse de Paris, Euronext, avait annoncé via une notice sur son site internet que la cotation reprendrait mardi. Les premiers échanges ont été chaotiques en Bourse et les nombreux ordres ont différé la reprise de la cotation. L'action a plongé à 2,22 euros à l'ouverture, soit une chute de 20%. Mais depuis le 1er janvier, l'action est encore en hausse de près de 20%.