Le président de Lyon, Jean-Michel Aulas, a estimé que le club rhodanien avait été floué dans l'affaire du match OL-OM, arrêté après un jet de bouteille de la part d'un supporter sur la tête du Marseillais Dimitri Payet le 21 novembre dernier.
"Nous n'avons pas fait appel. Nous avons été floués dans cette affaire par la Ligue, l'OM et la Fédération. Le match a été arrêté dans les circonstances que l'on connaît. Nous avons pris un point de pénalité sans lequel nous serions seuls cinquièmes (7e actuellement)", a rappelé le patron de l'Olympique lyonnais au cours d'une conférence téléphonique destinée à commenter les comptes semestriels d'OL Groupe.
on fait porter à l'OL une responsabilité très grave au plan économique
"L'incompréhension est totale. Celui qui a jeté la bouteille n'est pas Lyonnais (ndlr: de Vaulx-en Velin, près de Lyon et Décines), pas supporter dans les kops, sanctionné par la justice et derrière on fait porter à l'OL une responsabilité très grave au plan économique en nous privant de la recette du match, qui équivaut à plusieurs millions d'euros, et celle de la rencontre face à Reims qui a suivi et que nous avons perdue", a poursuivi le dirigeant.
Je n'aurais pas dû être sanctionné
"J'ai été sanctionné dans des conditions anormales et j'en reparlerai en fin de championnat. Les déclarations reprises en particulier au sujet de l'arbitre (Rudy Buquet) étaient erronées. Je n'aurais pas dû être sanctionné. J'ai supporté beaucoup de choses dans le football mais c'est vraiment trop", a souligné Jean-Michel Aulas.
"C'est un acte isolé et selon la LFP et ses règlements, cela provient d'un défaut d'organisation. Avant de prendre position pour le remboursement des spectateurs ou proposer des mesures compensatoires, nous avons adressé un dossier à notre assureur et nous essayons de voir sur la base de notre responsabilité civile si nous pouvons trouver une solution avec lui", a détaillé de son côté le directeur général d'OL Groupe, Thierry Sauvage.
L'OL doit aussi étudier les compensations pour ses spectateurs pour la réception du Paris Saint-Germain, le 9 janvier dernier, qui a été touchée par l'instauration de jauges à 5.000 spectateurs quelques jours avant l'événement alors que la rencontre était censée se disputer devant 57.000 spectateurs.