Ligue des champions : le jour de gloire est arrivé pour l'Olympique Lyonnais

L'Olympique lyonnais vise un exploit contre Manchester City samedi soir à Lisbonne pour une place en demi-finale de Ligue des champions. Quand les tombeurs lyonnais de la Juventus de Turin affrontent les mancuniens de Pep Guardiola, bourreaux du grand Real de Madrid.
 

Manchester City contre l'Olympique lyonnais : un match pour l'histoire, samedi 15 août 2020. En tout cas un match pour l'histoire du club rhodanien, qui n'était pas arrivé en quart de finale de la Ligue de champions depuis 2010. 

Car du côté de Lyon, on se prend bel et bien à rêver d'un exploit : une victoire face aux hommes de Pep Guardiola.
 

Un "Final 8" à rebondissements

Pourquoi ? Parce que la formule du "Final 8", où tout se joue sur un match, a déjà livré des scénarios surprenants, comme le Paris SG renversant dans les dernières minutes l'Atalanta Bergame (2-1), la qualification du RB Leipzig, novice à ce niveau, et la démonstration historique des Munichois contre le FC Barcelone de Lionel Messi (8-2). 

Et sur twitter, le club de Jean-Michel Aulas se dit prêt pour le choc.  

Lyon : l'outsider

Mais voir l'OL éliminer Manchester City demande des efforts d'imagination supplémentaires, tant l'écart semble énorme entre le club français et l'un des favoris au titre européen. 

Lyon avait bien brillé lors de ses dernières confrontations contre City, en phase de poules en 2018, avec un succès de prestige en Angleterre (2-1) et un nul chez lui (2-2). Des résultats qui ont montré à l'OL qu'aucun "match n'était perdu d'avance", selon l'entraîneur de l'OL Rudi Garcia. 

En tout cas, les supporters de Lyon rivalisent de bons mots et d'encouragements à leur club sur les réseaux sociaux, à l'image de ce tweet de Célian, plein de rêve et d'humour.
 

Mais Manchester City paraît encore plus fort qu'il y a deux ans, revigoré par sa qualification contre le Real Madrid de Zinédine Zidane au tour précédent. "C'est la chance d'une vie pour City de dominer l'Europe", affirme le quotidien britannique The Times.
 

Pep, le tombeur de roi

Pour autant Pep Guardiola veut garder la tête froide. "C'est important d'avoir battu le roi de la compétition (le Real, en 8ème). Mais sur un match, tout peut arriver. Nous ne sommes pas les favoris (du tournoi)", affirme ainsi le technicien catalan. "Aujourd'hui commence une compétition différente", prévient Guardiola, qui rêve de retrouvailles avec son ancien club en demi-finales, le Bayern de Munich, stratosphérique face au FC Barcelone (8-2).

Paradoxalement, l'Olympique Lyonnais aime ce genre de situation : "Nous ne sommes pas le Petit Poucet. Si nous en sommes là, c'est parce que nous
faisons partie des huit meilleures équipes d'Europe cette saison", assure l'attaquant Karl Toko-Ekambi. Autre raison qui les distingue d'un Petit Poucet : les Lyonnais ont beaucoup à perdre.
 

Tout ou rien pour Lyon

Après un exercice de Ligue 1 décevant, et une défaite en finale de la Coupe de la Ligue, Lyon doit être sacré à Lisbonne pour éviter le tremblement de terre, sportif et économique, que provoquerait une saison sans compétition européenne, la première depuis 1996-97.

"Avoir éliminé la Juventus nous a donné plus de confiance. L'appétit vient en mangeant. On a envie de rester longtemps à Lisbonne", a assuré Rudi Garcia. 
 
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