Enorme désillusion: Lyon s'est fait éliminer de l'Europa League après sa défaite à domicile jeudi face au CSKA Moscou (3-2) en 8e de finale.Il en reste plus qu'à espérer une victoire contre Marseille pour espérer finir sur le podium du championnat et figurer en Ligue des champions.
C'était le scénario du pire. Vainqueur à l'aller (1-0), l'OL n'aura pas réussi à garder l'avantage à domicile. C'est une énorme déconvenue pour le club qui avait pourtant selon les statistiques de l'UEFA, 88% de chances de franchir ce tour et de passer en quarts de finale de la ligue Europa.
Mais l'OL a affiché trop de faiblesses et l'absence de Nabil Fekir ne doit pas constituer une excuse: il n'était pas là à l'aller ni même dimanche contre Caen, une rencontre également gagnée 1-0. Avec un bloc inexistant, des joueurs trop espacés les uns des autres, un milieu de terrain à la peine pour récupérer des ballons laissant la ligne de défense souvent en difficulté, l'absence d'osmose entre les trois attaquants, les Lyonnais ont failli dans tous les domaines. En première période, ils ont aussi manqué de réalisme sur les quelques occasions qu'ils se sont procurées.
Ainsi, un tir de Mariano était dégagé par le gardien Akinfeev (31) qui détournait une reprise de la tête de Maxwel Cornet (36) alors que le défenseur Sergei Ignashevich envoyait le ballon en corner sous la pression de Memphis après un centre de Cornet (40).
- Réaction trop tardive -
Le CSKA s'est, en revanche, montré plus efficace en ouvrant la marque par Aleksandr Golovin qui trompait Anthony Lopes d'un tir enveloppé du droit (39). Cornet obtenait bien une égalisation litigieuse peu après la mi-temps sur une passe de Jordan Ferri après que le ballon a semblé sorti des limites sous les yeux de l'arbitre de surface (58).
Deux buts d'Ahmed Musa (60) puis de Pontus Wernbloom (65) permettaient au club moscovite de mener 3-1 avant que Mariano ne redonne l'espoir à Lyon en reprenant un centre de la droite de Bertrand Traoré, à peine entré en jeu (3-2, 71). Dès lors, après les changements opérés, l'OL a démontré beaucoup plus de dynamisme et d'agressivité, imposant une ultime pression à son adversaire mais il était bien trop tard.
Et Lyon, qui affiche trop peu de cohésion dans son jeu ces dernières semaines, n'a pu arracher l'égalisation qui l'aurait sauvé d'une grosse désillusion.