Partout en France, un hommage a été rendu aux trois gendarmes tués à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme par un homme de 48 ans surarmé. L’un des militaires est né et a grandi à Roanne. Il laisse derrière lui une épouse et deux enfants de 11 et 15 ans.
Dans toutes les casernes, une levée de drapeau, une minute de silence et des discours en hommage aux trois gendarmes tués par un forcené dans la nuit du 22 au 23 décembre à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme.
Une cérémonie a été organisée à Ambert, là où exerçaient les trois victimes, en présence du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et de la ministre des Armées, Florence Parly.
Dans le Rhône, un hommage a été rendu à 14h30 à la caserne de gendaremerie de Lyon (photo ci-dessus).
Moment de recueillement à la @Gendarmerie_069 avec la préfète C.DINDAR en hommage au lieutenant Cyrille Morel, à l’adjudant Rémi Dupuis et au brigadier Arno Mavel.
— Préfet de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) December 28, 2020
« Nous n’oublierons pas leur exemple, leur courage, leur sacrifice. » pic.twitter.com/gRBb7Y8jX9
Dans la Loire, l’hommage a aussi été rendu, à 14h30, au siège du groupement de gendarmerie nationale en présence de nombreux militaires et des représentants de l’Etat.
Au groupement de gendarmerie de la Loire, j’ai participé, au nom du Maire @PerdriauGael et en représentant de la Ville de @saint_etienne_ , à l’hommage rendu au lieutenant Cyrille MOREL, à l'adjudant Rémi DUPUIS et au brigadier Arno MAVEL, décédés en opération. pic.twitter.com/IhAuMWRaWn
— Gilles Artigues (@ArtiguesGilles) December 28, 2020
Un hommage a également été rendu par les pompiers de la Loire
⚫️ Les sapeurs-pompiers du #SDIS42 rendent hommage aux 3 gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme. #Ambert @Gendarmerie @Gendarmerie_042 pic.twitter.com/gRhyF9puL6
— Sapeurs-pompiers de la Loire / SDIS 42 (@sdis42) December 28, 2020
Les gendarmes étaient intervenus pour aider une femme victime de violences conjugales
Le Lieutenant Cyrille Morel, né à Roanne en 1975, fait partie des trois victimes. Le mardi 22 décembre, vers 21h, ils sont appelés pour des faits de violences conjugales à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme. La femme avait réussi à trouver refuge sur le toit d’une maison. Une fois sur place, les gendarmes sont visés par des tirs d’un homme de 48 ans, Frédérik Limol. Après les tirs, ce dernier met le feu à sa maison et se suicide.
Frédérik Limol était surarmé. Il possédait un pistolet Glock, un fusil d'assaut semi-automatique américain AR15 équipé d'un silencieux, d'une torche d'un système de visée laser et de quatre couteaux à sa ceinture. Il pratiquait le tir sportif et il était adepte de stages de survivalisme.
Sa détermination a fait trois morts, le brigadier Arno Mavel, 21 ans, célibataire sans enfant, l’adjudant Rémi Dupuis, 37 ans, pacsé et père de deux enfants (7 et 2 ans) et le lieutenant Cyrille Morel, 45 ans marié et père de deux enfants (11 et 15 ans), et un blessé l’adjudant-chef Bertrand Boyon, 50 ans. Une cagnotte est en en ligne pour soutenir les familles.