Loire et Rhône : Hommage aux trois gendarmes tués par un forcené dans le Puy-de-Dôme

Partout en France, un hommage a été rendu aux trois gendarmes tués à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme par un homme de 48 ans surarmé. L’un des militaires est né et a grandi à Roanne. Il laisse derrière lui une épouse et deux enfants de 11 et 15 ans.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Dans toutes les casernes, une levée de drapeau, une minute de silence et des discours en hommage aux trois gendarmes tués par un forcené dans la nuit du 22 au 23 décembre à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme.

Une cérémonie a été organisée à Ambert, là où exerçaient les trois victimes, en présence du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et de la ministre des Armées, Florence Parly.
Dans le Rhône, un hommage a été rendu à 14h30 à la caserne de gendaremerie de Lyon (photo ci-dessus).


Dans la Loire, l’hommage a aussi été rendu, à 14h30, au siège du groupement de gendarmerie nationale en présence de nombreux militaires et des représentants de l’Etat.

 

Un hommage a également été rendu par les pompiers de la Loire

 

Les gendarmes étaient intervenus pour aider une femme victime de violences conjugales

Le Lieutenant Cyrille Morel, né à Roanne en 1975, fait partie des trois victimes. Le mardi 22 décembre, vers 21h, ils sont appelés pour des faits de violences conjugales à Saint-Just dans le Puy-de-Dôme.  La femme avait réussi à trouver refuge sur le toit d’une maison. Une fois sur place, les gendarmes sont visés par des tirs d’un homme de 48 ans, Frédérik Limol. Après les tirs, ce dernier met le feu à sa maison et se suicide.


Frédérik Limol était surarmé. Il possédait un pistolet Glock, un fusil d'assaut semi-automatique américain AR15 équipé d'un silencieux, d'une torche d'un système de visée laser et de quatre couteaux à sa ceinture. Il pratiquait le tir sportif et il était adepte de stages de survivalisme.
Sa détermination a fait trois morts, le brigadier Arno Mavel, 21 ans, célibataire sans enfant, l’adjudant Rémi Dupuis, 37 ans, pacsé et père de deux enfants (7 et 2 ans) et le lieutenant Cyrille Morel, 45 ans marié et père de deux enfants (11 et 15 ans), et un blessé l’adjudant-chef Bertrand Boyon, 50 ans. Une cagnotte est en en ligne pour soutenir les familles.

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information