Ces portes d'embarquement vont trouver place dans 14 gares TGV d'ici fin 2018 pour lutter contre la fraude, en commençant dès mardi par la gare Montparnasse
à Paris, où ils sont testés depuis plus d'un an, comme à Marseille. A ne pas confondre avec les portiques du Thalys, équipés de scanners.
L'ambition est d'avoir 14 grandes gares TGV qui puissent en bénéficier d'ici fin 2018, dont les gares du Nord, de l'Est et de Lyon à Paris, ou encore celles d'Aix-en-Provence et Lyon-Perrache.
La généralisation de ces portillons vise un double objectif : permettre aux contrôleurs de "passer plus de temps avec les clients et moins de temps avec les fraudeurs", a résumé Mme Couzi,directrice des opérations et du service au clients de Voyages SNCF, l'entité chargée de l'exploitation des TGV. Elle rappelle que la fraude dans les TGV représente environ 100 millions d'euros par an.
Ces "portes d'embarquement" seront fournies par la société IER, filiale du groupe Bolloré, dans le cadre d'un marché d'environ 15 millions d'euros.
De part et d'autre de ces nouveaux accès automatisés, des agents SNCF seront chargés d'orienter et de renseigner les voyageurs, en particulier pour faciliter le passage des groupes, des enfants, des personnes âgées ou handicapées.