Des directeurs d'écoles primaires et maternelles se sont rassemblés ce mercredi devant l'inspection d'académie de Lyon, pour dénoncer l'accumulation des tâches qu'ils doivent assurer.
75 personnes se sont réunies ce mercredi 30 mai après-midi devant l'inspection d'académie de Lyon, pour dénoncer les conditions de travail dégradées des directeurs et directrices d'écoles maternelles et primaires.
Fin des contrats aidés
Les manifestants se mobilisaient à l'occasion d'un appel national du syndicat SE UNSA, et d'un collectif du Rhône réunissant 250 directeurs d'écoles. Ils dénoncent la surcharge de tâches qu'ils subissent, encore accentuée récemment par la disparition du dispositif des contrats aidés. Ces personnels, assistants de direction, qui exerçaient 20h par semaine, leur permettaient en effet de déléguer certaines tâches, rapportent les manifestants.
Accumulation des tâches
Les directeurs d'écoles cumulent généralement leur fonction avec celle d'instituteurs (dans 97% des cas), mais aussi de comptable, secrétaire, voire concierge. Ils doivent assurer la surveillance, les relations avec les parents, les tâches administratives et organisationnelles... Autant de missions pour lesquelles ils s'estiment sous-payés.
Une pétition et des revendications
Le collectif des directeurs du Rhône a été le premier à se créer en France. Il a lancé une pétition peu après le début du mouvement de protestation, qui a débuté le 19 mars dernier. Celle-ci a recueilli plus de 560 signatures de directeurs d'écoles. Ils réclament notamment une revalorisation salariale, une aide administrative, ou encore des transferts de responsabilités.