Après une première journée de grève à la SNCF ce 7 décembre avec des conséquences limitées pour les voyageurs, le jeudi 8 décembre s'annonce beaucoup plus compliqués dans les trains. Une ombre sur l'ouverture de la Fête des Lumières, qui attend les visiteurs en nombre dès les premier soir.
Mauvaise nouvelle pour le premier jour de la Fête des Lumières et ces 500 000 visiteurs attendus chaque jour. Mauvais nouvelle pour ceux qui voulaient jouer la carte des transports en commun : d'importantes perturbations sont attendues à la SNCF, jeudi 8 décembre. Neuf trains sur dix doivent être supprimés dans le secteur de Lyon. Au niveau régional, seulement un TER sur deux devrait circuler.
La circulation des TGV entre Paris et Lyon devrait continuer d'être fortement perturbée. Sur la cinquantaine de trains prévus entre Paris (ou Marne-la-Vallée-Chessy) et Lyon Perrache, plus d'une trentaine sont supprimés jeudi. La situation devrait être la même dans l'autre sens.
Un jeudi plus compliqué
Une journée de grève qui s'annonce plus dure que celle de ce mercredi 7 décembre. Pour la première journée de mobilisation des aiguilleurs et pour l'ouverture des négociations sur les salaires, les perturbations ont été limitées. Pas d'annulations massives des trains, comme pour la grève des contrôleurs le week-end dernier.
La CGT-Cheminots demande une hausse de salaire au moins équivalente à l'inflation (+6,2%) et la rétroactivité au 1er janvier 2022. De son côté, SUD-Rail demande 400 euros brut en plus par mois pour tous. La CFDT-Cheminots demande un 13e mois en plus d'augmentations de salaire. Quant à l'Unsa-Ferroviaire, seul syndicat n'appelant pas à la grève, elle souhaite voir les salaires augmenter d'au moins 5%.
D'autres perturbations attendues
Les agents de bords et de liaison du Rhônexpress ont également déposé un préavis de grève du 8 au 11 décembre. Ils souhaitent informer et avertir sur leurs conditions de travail. Les voyageurs voulant venir pour la Fête des Lumières pourraient bien avoir besoin de plans B pour venir déambuler dans la Capital des Gaules.
Avec l'AFP