La "gay pride" ne pourra pas traverser le vieux Lyon le 20 juin prochain pour "raisons de sécurité". L'association LGBT dénonce l'attitude discriminatoire de la préfecture du Rhône qui a pourtant autorisé une manifestation anti-GPA (Gestation pour autrui) lundi devant l'ancien palais de justice.
Le vieux Lyon est-il devenu le sanctuaire de l'extrême droite ? C'est ce que prétend aujourd'hui l'association des fiertés homosexuelles après l'interdiction de la "Gay pride" le 20 juin dans le 5e arrondissement. La préfecture ne veut pas que le cortège traverse le quartier, officiellement "pour des raisons de sécurité".
Mais l'association LGBT évoque l'autorisation accordée parallèlement à des militants anti-GPA (gestation pour autrui) de manifester, lundi, devant le palais des 24 colonnes. "Une différence de traitement" jugé discriminatoire. LGBT estime que "l'Etat laisse cet arrondissement aux mains de l'extrême droite la plus radicale". La préfecture se justifie en expliquant qu'il ne s'agit pas là du même type de rassemblement : Ici un défilé itinérant de chars et de plusieurs milliers de manifestants , de l'autre un rassemblement statique de 400 militants...