Gérard Pignol, ancien principal de collège et musicien, a décidé de se lancer dans la course à l'élection présidentielle de 2022.
Gérard Pignol est installé à Oullins, dans la métropole de Lyon, depuis 25 ans. Originaire de Marseille, cet ancien principal de collège, aujourd'hui à la retraite s'est lancé un défi fou, celui d'être présent au premier tour de l'élection présidentielle.
Pourquoi vous présentez-vous ?
Gérard Pignol : « Je me présente avec beaucoup de convictions. Je suis un petit candidat indépendant, pas comme les autres. Les grandes candidatures, je les appelle les "coucou les revoilous". Ils n'apportent rien de nouveau
Les grandes candidatures, je les appelle les « coucou les revoilous ». Ils n’apportent rien de nouveau.
J’ai un vrai programme, et une petite équipe formidable. Je suis un personnage atypique. »
C’est-à-dire atypique ?
Gérad PignolJe suis un ancien principal de collège et je suis aussi musicien. Mon slogan de campagne, c’est « Ensemble faisons de 2022 l’année de nos rêves. » J’ai mis une première vidéo au mois de mars. A ma grande surprise, j’ai eu plus de 200 000 vues sur youtube. Je m’y présente comme un petit candidat.
Et là, je viens de mettre mon clip de candidature. Mon programme est mis en chanson. J’ai composé une chanson qui parle de moi et de mon programme. Et il y’ a déjà 100 000 vus !
Alors quel est votre programme ?
Gérad Pignol: Il se tient en trois/quatre mots. D’abord, je dis aux Français de rêver, et de réaliser ces rêves-là. Le deuxième mot, c’est respect. Pour moi, c’est un rempart contre la violence.
Ensuite éducation, mais éducation des enfants par les parents et par l’école. Là aussi, c’est un rempart contre la violence. Président, je ferai de l’éducation des enfants une grande cause nationale.
Puis enfin planète bleue. Je fais une déclaration d’amour à notre planète. Notre planète qui brûle, qui fond, qui ne respire plus. Pour moi, l’écologie n’est pas l’affaire d’un parti, mais l’affaire de tout le monde.
Et les 500 signatures nécessaires pour pouvoir se présenter, vous pensez pouvoir les obtenir ?
Gérad Pignol : Effectivement c’est un problème. Donc je fais une proposition choc : je suis d’accord pour ces 500 signatures, mais je veux limiter le nombre de signatures à 1000. C’est-à-dire que lorsqu’un candidat obtient 1000 signatures, il ne peut plus être parrainé.
Par plus tard qu’hier, j’ai interpellé le Président Macron au sirha (rendez-vous mondial de l’hôtellerie restauration qui s’est tenue à Lyon du 23 au 27 septembre 2021 ndlr). Il m’a écouté pendant presque 1 minute. Il a eu l’air intéressé par cette proposition. Je crois pouvoir dire que j’ai l’écoute du Président.
Je crois pouvoir dire que j’ai l’écoute du Président.
Pour l’anecdote, quand ça s’est terminé, je lui ai dit « Monsieur le président, je suis Monsieur Pignol. Il m’a répondu oui je sais Monsieur Pignol. »
Est-ce que vous pensez avoir une chance ?
Gérad Pignol : Je reçois tous les jours des encouragements par des gens qui trouvent ma candidature sympathique et courageuse. Ils me disent « vas-y gégé tu vas gagner on a besoin de rêver ! »
Au début, je me suis dit en faisant ma première vidéo que je verrai bien. Mais maintenant, j’y crois. J’ai de la de la conviction. Je vais faire appel aux maires de petites communes donc j’espère qu’avec la manière dont je me je vais les convaincre. Je vais envoyer une vidéo à tous les maires de France. Je vais leur demander de mettre du sel dans cette élection !
Et puis je vais vous rappeler l'élection de 1965.Il y avait un tout petit candidat, Marcel Barbu. Lui avait un béret moi j'ai un chapeau. Il s’est présenté face à De Gaulle, à Mitterrand, à Lecanuet, rien que ça ! Et bien ce petit candidat a réussi à avoir les signatures et a créé la surprise ! Je suis un petit candidat certes, mais j’ai un vrai programme et je suis prêt à débattre sur l’actualité.
Vous diriez que vous êtes de quel bord politique ?
Gérad Pignol : Je suis complètement indépendant. Je suis Gérard Pignol face aux autres. Je veux simplement parler aux Français. Je vais accueillir les utopies réalisables des Français pour bâtir un programme à partir de mes idées, et à partir des idées des Français.
Je veux simplement parler aux Français. Je vais accueillir les utopies réalisables des Français pour bâtir un programme à partir de mes idées, et à partir des idées des français.
Pour qui avez-vous voté aux élections précédentes ?
Gérad Pignol : Je ne parle pas de politique et je garde mes votes pour moi. Je pense que les rêves réalisables des Français valent mieux que les promesses des politiques. Mais sachez que je suis pour la prise en compte du vote blanc.
Pourquoi vous présentez à cette élection-là ?
Gérad Pignol : J’ai estimé que c’était maintenant. Je ne vais pas vous donner mon âge, mais simplement vous dire que je suis plus jeune que Joe Biden (rires) J’ai une cible bien plus jeune que certains candidats français. Je suis dynamique, optimiste, et je suis encore jeune dans ma tête. Il ne faut pas opposer les jeunes aux anciens. On est complémentaire.
Comment financez-vous ce début de campagne ?
Gérad Pignol : Les Français en ont assez d’entendre parler de milliards alors que beaucoup gagnent le smic. J’ai un programme que j’ai chiffré, mais je ne veux pas assommer les Français avec ça.
Ça fait un an que je m’y prépare et je finance tout sur mes propres deniers. Je n’ai aucun soutien financier derrière. Je fais avec ce que j’ai parce que j’y crois. J’ai également lancé le don à un euro. Je préfère beaucoup de Français qui apporte 1 euro avec le cœur, que des grands financements.
Quel est votre programme des prochaines semaines ?
Gérad Pignol : Le 7 octobre, je fais le lancement de ma campagne officielle au restaurant le B. Bleu à Saint-Genis-Laval eà 18h. C’est sur invitation. Je ferai une déclaration, en commençant à évoquer mon programme.
Qui fait partie de votre équipe de campagne ?
Gérad Pignol : Beaucoup d’amis, et beaucoup de gens qui m’ont contacté. Ils me disent « vous pouvez compter sur nous ! ». Ce qui se fait, c’est naturel avec du cœur et de l’espoir.
Comment a réagi votre famille à cette candidature ?
Gérad Pignol : Ma compagne, bien évidemment, me soutient même si au départ elle se posait des questions. Elle a souri, elle s’est demandé comment j’allais faire, mais j’ai son soutien. J’ai 3 enfants et 6 petits enfants. Ils sont enthousiastes. Ils me dise : « papa tu vas gagner ! » Ma candidature, c’est une grande joie que je veux partager avec les français qui ont besoin d’autre chose que des candidatures programmées.