Ce dimanche 24 mars, vers 6h du matin, un graffiti a été dessiné au-dessus du tunnel de la Croix-Rousse à Lyon. Une action des militants de Greenpeace pour inciter les responsables de la métropole à prendre des mesures pour le climat.
Action de désobéissance civile au petit matin, ce dimanche 24 mars à Lyon. Des militants de Greenpeace ont réalisé un graff géant au-dessus du tunnel de la Croix-Rousse. Le graff mesure 7 mètres sur 6 mètres. Il est lavable à l'eau, précise l'ONG dans un communiqué. On peut lire le message suivant : "Lyon suffoque. On veut respirer !".
Une banderole portant le message "Elus, bougez-vous !" a également été installée en hauteur pour interpeller les responsables de la ville et de la métropole de Lyon. Greenpeace précise que d'autres militants ont apposé "de multiples graffs revendiquant le droit à un air pur autour du siège de la métropole, afin d'encourager ses élu-e-s à agir".
Des images ont été tournées par l'ONG.
Des militants ont réalisé un graff géant ce dimanche matin au tunnel de la Croix-Rousse et différents graffs au siège de la Métropole de Lyon... des actions pour alerter sur la qualité de l'Air.
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©IMAGES GREENPEACE
Selon l'ONG, le tunnel de la Croix-Rousse avec son trafic routier important est "un des points rouges de l'agglomération lyonnaise pour la qualité de l'air". "On y enregistre des concentrations annuelles de dioxyde d'azote très largement supérieures au seuil légal. Le dioxyde d'azote est un polluant atmosphérique dangereux pour la santé, responsable d'au moins 9.700 morts prématurées par an en France", indique Greenpeace.
Une action qui vise à interpeller les pouvoirs publics et les élus sur la qualité de l'air à Lyon. Intervenante : Sarah Fayolle, Chargée de campagne pollution de l'air Greenpeace France
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©France 3 RA
Greenpeace ajoute qu'elle rencontrera prochainement le président de la métropole David Kimelfeld, attendant "des engagements clairs sur les prochaines étapes de la Zone à faibles émissions, en particulier son extension aux voitures, et sur un cap de sortie du diesel puis de l'essence".
L'organisation écologiste Alternatiba/ANV Rhône, qui était aux côtés de Greenpeace ce dimanche matin, dénonce également le soutien des élus à l'Anneau des Sciences, "une autoroute urbaine d'un autre temps, qui augmentera le trafic routier, la pollution de l'air et les émissions de gaz à effet de serre".