La chirurgie recourt désormais à des implants en titane réalisés sur mesure grâce à une imprimante 3D pour remplacer des os de la face abimés par un accident ou une maladie. L'hopital de la Croix-Rousse à Lyon utilise cette technique qui permet de reconstruire exactement le visage du patient
La chronique santé de Fred Llop s'intéresse aujourd'hui à une technologie innovante utilisée dans la chirurgie réparatrice. L'hopital de la Croix-Rousse fait appel à une technique de reconstruction faciale qui utilise les ressources de l'impression 3D. Ainsi un patient dont le visage aurait été abimé par un accident ou une tumeur cancéreuse peut-il se voir proposer un os articificiel en titane, un implant fabriqué sur mesure à partir d'une image numérique.
En général, les chirurgiens vont plutôt prélever sur le corps du patient un morceau d'os qu'ils faconnent eux-mêmes pour reconstruire ou compenser une perte de masse osseuse. La méthode d'auto- greffe est remplacée dans certains cas par cette nouvelle technique beaucoup moins invasive. Elle épargne une double intervention et limite les complications post-opératoires.
Invité dans le 12-13, le professeur Arnaud Gleizal, chef de service en chirurgie maxillo-faciale à l'hopital de la Croix Rousse, explique néanmoins que cette pose d'un nouvel implant en titane est indiquée dans certains cas, pour reconstruire l'orbite de l'oeil et la région crânienne. Elle coûte cher et n'est pas remboursée par la Sécurité Sociale. Du coup, ce type d'opération est encore rare. Il s'en pratique entre 3 et 4 par an dans cet établissement.