Le laboratoire Merck, dont le siège social est à Lyon, exclut totalement de revenir à l'ancienne formule du Lévothyrox malgré les plaintes émanant de nombreux patients. Une version nouvelle de ce traitement pour la thryoïde entraîne de sérieuses incapacités chez certains malades.
Depuis la mise sur le marché de sa nouvelle formule, le Levothyrox, produit phare du laboratoire Merck, s'est attiré des plaintes par milliers. Si bien que les instances sanitaires ont été contraintes de mettre en place un numéro vert pour recueillir les doléances de tous ces malades de la thyroïde. Il s'agissait surtout de les réorienter vers leur médecin traitant afin de réajuster le traitement.
Si la molécule du Lévothyrox, son principe actif, n' a pas été modifié, en revanche les excipients ont évolué. Ils provoquent des crampes , des vertiges, voire une fatigue généralisée , "des malaises très inquiétants" selon les individus.
Le numéro vert (0.800.97.16.53) est accessible du lundi au vendredi de 9h à 19h .
Mis en place le 23 août par l'Agence du médicament, il a déjà reçu près de 100 000 appels, certaines personnes appelant plusieurs fois avant d'obtenir une réponse vu l'encombrement. Une pétition déjà signée par 170 000 patients mécontents circule par ailleurs.En dépit de cette vague de protestations, le laboratoire Merck, dont le siège social se trouve à Lyon, se refuse à revenir à la formule de départ.
S'il reconnaît qu'il faut parfois consulter son médecin, le laboratoire estime qu'il ne saurait être question de remettre en cause son nouveau médicament car il serait porteur d'une meilleure stabilité pour le patient, au delà d'effets secondaires passagers.