La ville de Lyon, propriétaire de la Halle Tony-Garnier dans le quartier de Gerland, vient de lancer une grande étude juridique pour redéfinir le mode de gestion des lieux. Une réflexion à quelques mois du départ en retraite de Thierry Téodori, directeur général de l'établissement.
La Halle Tony-Garnier, propriété de la ville de Lyon, est exploitée par une régie autonome qui reverse chaque année 500 000 euros de bénéfices à la collectivité. En 2017, cette salle de divertissement a accueilli 115 représentations et spectacles, pour 584 188 spectateurs payants. Elle est la seule salle de la ville à pouvoir recevoir plus de 4000 spectateurs. Les spectacles sur cet équipement culturel qui permettent de dégager un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros par an. De quoi aiguiser l'appétit de plusieurs professionnels du divertissement.
Pour Thierry Téodori, l'économie du spectacle et du divertissement est en pleine mutation: "le marché a changé, la concurrence a changé. Il y a de nouveaux opérateurs dans le monde du spectacle intéressés par le fait de récupérer de grands équipements ... je pense que le moment est venu de réfléchir," constate le directeur de la Halle Tony-Garnier.
La ville de Lyon vient de lancer une étude concernant le mode de gestion de la Halle. A l'avenir, cette vaste salle de spectacle lyonnaise pourrait être confiée à une société privée.... mais la Ville de Lyon n'entend pas confier ce patrimoine, coûteux à entrenir, à n'importe qui.