Exposés à l'amiante pendant des années, ces salariés et ex-salariés des usines Renault de Vénissieux (aujourd'hui Renault Trucks) réclament une indeminsation du préjudice d'anxiété devant le tribunal des prudh'ommes. La procédure ne fait que commencer....
Depuis 15 ans, syndicats et association prévenir et réparer (Aper) se battent. Ils ont déjà obtenu le classement du site de Vénissieux en site amiante. Une première étape. Les salariés et retraités peuvent à présent demander des dédommagements pour le préjudice d'anxiété lié à leur exposition à l'amiante. Ceux qui ont travaillé entre 1964 et 1996 sur ce site industriel peuvent y prétendre. Mais le combat est loin d'être terminé, la procédure ne fait que commencer.Ce mardi après-midi, 126 personnes étaient convoquées devant le tribunal des prud'hommes de Lyon pour une première audience. Il s'agit seulement d'une toute petite partie des personnes concernées. D'autres dossiers devraient suivre. La véritable audience pour parler du préjudice d'anxiété aura lieu dans plus d'un an : le 4 décembre 2018.
Amiante et préjudice d'anxiété devant les Prud'hommes de Lyon. Les dossiers devraient se multiplier d'ici a fin de l'année. Ce mardi 21 novembre, ce sont 126 salariés de l'ex RVI Vénissieux (devenu Renault Trucks) qui sont venus réclamer des indemnisations pour avoir été exposés à cette matière cancérogène.
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