Nommé ministre de la Justice il y a moins de dix jours, Gérald Darmanin se déplace à Marseille ce jeudi 2 janvier. Il s'exprimera en fin d'après-midi au Palais de justice de la cité phocéenne.
Ce n'est plus en tant que ministre de l'Intérieur, mais ministre de la Justice, que Gérald Darmanin se déplace à Marseille ce jeudi 2 janvier. Nommé le 23 décembre, le nouveau garde des Sceaux a annoncé sa venue le jour de Noël, alors qu'il était en visite au tribunal d'Amiens dans la Somme. Son déplacement s'inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, qu'il a présentée comme l'une de ses priorités.
"Nous reprendrons, avec le ministre de l'Intérieur, très rapidement, les discussions autour du projet de loi pour lutter contre le narcobanditisme", a indiqué Gérald Darmanin. La lutte contre le trafic de drogue étant le "premier des buts du ministère de la Justice dans sa politique pénale".
Déroulé de la visite du ministre de la Justice à Marseille
Concernant le programme du ministre à Marseille, il passera la matinée au Tribunal judiciaire au sujet de la lutte contre la criminalité organisée et le narcotrafic. A 11h45, une première déclaration face à la presse sera organisée. L'après-midi, toujours au tribunal, sera consacrée à la justice civile et aux saisies judiciaires. Le ministre s'exprimera enfin une seconde fois à 17h30 face à la presse au Palais de justice de la cité phocéenne, dans le 6ᵉ arrondissement.
Gérald Darmanin est venu à de nombreuses reprises à Marseille lorsqu'il était ministre de l'Intérieur. En mars dernier pour dresser le bilan de l'opération à La Castellane, mais aussi au début du mois d'août, à la fin des Jeux olympiques.
Gérald Darmanin propose d'isoler les narcotrafiquants en prison
Cette visite au Palais de justice de Marseille fait suite à celle du tribunal judiciaire de Paris, dimanche 29 décembre, au cours de laquelle Gérald Darmanin a annoncé vouloir renforcer l'isolement en prison des "100 plus grands narcotrafiquants".
"Il y a quelque chose qui ne va pas dans le fonctionnement de nos prisons', a-t-il souligné, déclarant que "les Français ne comprennent pas qu'on puisse commander son point de deal de sa prison" ou "commander des assassinats de sa prison."
En octobre dernier, un détenu de Luynes aurait commandité un assassinat depuis sa cellule par téléphone, menant à la mort d'un chauffeur de VTC.