Une nouvelle offre d'autopartage s'installe dans la zone à faibles émissions de la métropole de Lyon. 500 véhicules électriques ou hybrides sont à disposition. Ils ne sont plus reliés à une borne de chargement et peuvent être stationnés partout où c'est autorisé.
Une nouvelle offre d'autopartage, Léo and go, a été lancée dans la ZFE de la métropole de Lyon (Lyon, Villeurbanne, Caluire, Vénissieux et Bron) mercredi 1er septembre. 300 véhicules électriques ou hybrides sont proposés en libre service. Plus besoin de chercher une borne pour les trouver et les restituer. Contrairement au concept des BlueLy (qui n'avait pas convaincu les Lyonnais), ils sont en "free floating", c'est à dire à garer librement (et gratuitement) sur une place de stationnement.
Lyon, capitale de l'autopartage
Une application gratuite permet de les localiser. Après un rapide état des lieux, vous entrez en possession de l'auto. Sans abonnement, ce service est facturé à la minute et se décline aussi en abonnement horaire ou mensuel.
Une étude pour choisir quel territoire était le plus favorable au lancement d’un nouveau service innovant d’autopartage a conclu à la candidature de Lyon. "La métropole a été retenue pour son dynamisme économique, la présence d’une vie étudiante, culturelle et touristique très riches et aussi pour le côté avancé de la métropole en terme de réflexion sur les mobilités depuis plus de 20 ans. Le territoire a été pionnier notamment avec le lancement de Velo’v en 2005. On sait que les habitants ont l’habitude d’utiliser la mobilité partagée" déclare, confiant, Vincent Frey, général manager de Léo & Go mettant en avant la collaboration avec Vu Log, leader mondial des technologies de mobilité partagée.
En attente d'autres opérateurs
Du côté de la métropole, l'offre des véhicules en auto-partage est jugée insuffisante et la volonté est d'ouvrir le marché à d'autres opérateurs en plus de Léo & go ! ,Yeah et Citiz. Fabien Magnon, Vice-président EELV de la métropole de Lyon en charge des mobilités et président de Lyon Parc Auto, souhaite "décorréler l'usage de la voiture à sa possession" en offrant une alternative au véhicule personnel. L'objectif est de disposer d'une flotte de 1000 véhicules en 2022.
