En journée caniculaire, nombreux viennent profiter des plans d’eau du Grand Parc de Miribel-Jonage, situé à la fois dans l’Ain et dans le Rhône. Pour les maîtres-nageurs sauveteurs, il faut adopter encore plus de vigilance.
Lorsqu’il fait chaud, le parc de Miribel-Jonage, qui chevauche la métropole de Lyon et le département de l’Ain, est régulièrement pris d’assaut. Les week-ends de forte affluence, l’espace naturel de 2 200 hectares peut accueillir jusqu’à des dizaines de milliers personnes. Tous viennent en quête de fraicheur dans les plans d’eau. Mais plus de monde dans l’eau, c’est aussi plus de risques de noyades.
Un dispositif de surveillance rigoureux
Pour veiller à la sécurité des métropolitains et Aindinois, une douzaine de maîtres-nageurs sauveteurs sont aux aguets en permanence. Comme Vincent Bonnetin, coordinateur des secours aquatiques du Grand Parc. Sur son bateau à moteur, il parcourt les plans d’eau pour vérifier le bon respect des recommandations et rappeler le respect des règles aux mauvais élèves. « Ce qu’on demande, c’est de s’équiper en toute sécurité, surtout lorsque l’on s’éloigne des zones de bain. C’est vraiment l’armement nécessaire et obligatoire », explique Vincent Bonnetin, en montrant une famille équipée de gilets de sauvetage sur un pédalo.
L’espace naturel compte quatre plages, un territoire vaste à surveiller. Mais Vincent Bonnetin l’assure, « il y a vraiment une bonne coordination des secours donc une bonne gestion des plages. On arrive relativement à se déplacer rapidement et à gérer tout type d’incidents et d’incivilités. »
Une campagne de sensibilisation pour rappeler les règles de bon sens
Par cette chaleur estivale, la campagne de prévention des risques de noyade a été renforcée. Le Grand Parc a mis en place des cours de natation pour les enfants et des ateliers de sensibilisation. Régulièrement, les règles sont communiquées aux nageurs. « La baignade se fait bien évidemment sur les zones surveillées du grand parc, même si la tentation est forte d’aller sur d’autres espaces », rappelle Issam Benzeghiba, le président de la société gestionnaire du Grand Parc.
Du côté de ceux qui profitent du Grand Parc, ces règles font bon sens. « Mon fils est toujours avec moi dans l’eau. Et si je ne suis pas dans l’eau, il reste avec moi », témoigne une nageuse. « Mes enfants ont toujours les brassards, et j’ai toujours un œil sur eux », ajoute un autre. Pour autant, chaque jour, les sauveteurs ramènent à leurs parents des dizaines de jeunes enfants, laissés dans l’eau sans surveillance.