Lors de la marche de ce samedi 23 novembre pour lutter contre les violences faites aux femmes et les féminicides, des femmes ont témoigné de leur expérience mais aussi de leur soutien.
138. C'est le nombre de femmes mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-compagnon depuis le début de l'année selon le collectif "Nous Toutes". Des violences, qui ont poussé des centaines de femme à manifester dans les rues de la ville de Lyon, ce samedi 23 novembre. Nous avons recueilli leur témoignage.
Dans la foule, des femmes sont venues "défendre les femmes battues". Certains se disent là pour elles, pour "celles qui n'osent pas". Par leur mobilisation, elles souhaitent les aider à sortir du silence.
Pour celles qui n'osent pas
Parmi les centaines de marcheuses, il y a aussi des victimes... L'une d'entre elles n'hésite pas à témoigner de la difficulté "d'aller devant un policier pour lui dire : mon boss me harcèle et me prend dans ses bras." A travers son témoignage, cette jeune fille souhaite "abolir le tabou" autour de ces violences.
Abolir le tabou
Ici, il est aussi question de responsabilité de l'Etat et de la justice. Pour une manifestante, " trois mois de réflexion et une sortie" ne sufisent pas pour régler le problème des violences conjugales. "Il faut beaucoup plus de temps, beaucoup plus d'évolution et beaucoup plus de travail sur les mentalités et la justice", revendique-t-elle.Un travail sur les mentalités et la justice
Pancarte à la main, une jeune femme défend le maintien de la victime au foyer. "J'aimrai qu'on laisse les femmes victimes chez elles. C'est à l'agresseur de sortir du foyer, pas aux femmes. On ne doit pas les mettre ailleurs, ni les déraciné", martèle-t-elle.Sortir l'agresseur du foyer