C'est un mouvement mondial qui a trouvé son écho en France. La Marche pour les sciences a fleuri dans la plupart des grandes villes, et à Lyon ce sont 400 personnes qui sont parties ce samedi après-midi de la place Raspail.
À Lyon aussi, on défilait pour défendre la science. Dans le cortège, des chercheurs, des médecins ou des étudiants en science, mais pas seulement, car l'intérêt pour la science touche tout le monde.
Slogans et caricatures, sur leurs panneaux, illustraient leurs inquiétudes sur la place de la science en 2017, notamment à la suite de l'élection de Donald Trump, "qui a tout de suite mis en place une politique avec des suppressions de subventions de programmes de recherche dans l'agriculture et dans l'environnement" explique Camille Raul, coorganisatrice de la Marche pour les Science lyonnaise.
Car l'élection de Donald Trump n'a pas que des conséquences sur les collaborations franco-américaines, c'est aussi le signe qu'un vent de doute plane sur l'utilité de la science.
En France aussi on a des facteurs d'inquiétude
"En France aussi on a des facteurs d'inquiétude qui sont pas aussi alarmants mais qui peuvent commencer à nous inquiéter, poursuit-elle. On a un ancien président de la République qui a déclaré qu'il était bien prétentieux de la part de l'être humain de penser qu'il est responsable du réchauffement climatique. Ça, c'est un début de climatoscepticisme."
Des marches similaires se sont tenues à Paris, Toulouse, Lille ou encore Marseille, pour "questionner la place des sciences dans la société actuellement, à l'échelle de la planète."
Gros gros cortège à Toulouse !!!!#sciencemarchfr pic.twitter.com/2dbqOwohBQ
— ScienceMarchTLS (@ScienceMarchTLS) 22 avril 2017
Des étudiantes américaines de Chicago sont à Paris pour soutenir @ScienceMarchFR :-)) pic.twitter.com/QEFnBUlMFT
— Vidard Mathieu (@mathieuvidard) 22 avril 2017
Du monde sur la « photo de classe » à @ScienceMarchLil. Les 50 personnes attendues sont largement atteintes. @ScienceMarchFR #Lille pic.twitter.com/XIT4ZXquLy
— JS24 de l'ESJ Lille (@JS24_ESJLille) 22 avril 2017
Et à l'échelle de la planète, justement, aucun continent n'a été oublié par les Marches pour la Science. Au Japon comme en Uganda, à Berlin ou à Washington et jusque dans... le Groenland. Une preuve, s'il en fallait une, que l'attachement à la science est universel.
#MarchForScience Washington, DC. pic.twitter.com/rK9v3dolQo
— Michael Skolnik (@MichaelSkolnik) 22 avril 2017
'Die Gedanken sind frei', zweistimmig beim March for Science in Berlin #marchforscience #sciencemarchBER pic.twitter.com/uYNmera6Ij
— Science March Berlin (@ScienceMarchBER) 22 avril 2017
March for Science Tokyo
— 金蜜 (@mkimpo_kid) 22 avril 2017
Hibiya Park - Ginza
日比谷公園 ~ 数寄屋橋交差点 ~ 鍛冶橋交差点https://t.co/dNzkoZsl4R#marchforscience#ScienceMarch pic.twitter.com/jhoXhoFoTW
Y'all! The #marchforscience in Uganda is beautiful!!! #globalmarchforscience pic.twitter.com/85IW6JG5Sa
— Lucky Tran (@luckytran) 22 avril 2017
Keep Greenland cool #marchforscience #ScienceMarch @SciMarGreenland pic.twitter.com/6sMN9T8MF0
— Tasha Snow (@TashaMSnow) 22 avril 2017