Les moniteurs de l’ESF avanceront masqués cet hiver grâce à une société de Lyon. Crise sanitaire oblige, les masques de protection seront obligatoires sur les télésièges. L'entreprise lyonnaise a donc mis au point un tissu respirant et filtrant pour des masques tours de cou, 2 en 1.
Après avoir fabriqué le premier masque homologué Afnor, l'entreprise de Dardilly, près de Lyon, renoue avec l'innovation en lançant le premier masque-tour de cou qui promet de cartonner dans les stations de sports d'hiver et devient ainsi le fournisseur officiel des moniteurs de l’école de ski française.
Ce sont déjà près de 20 000 masques que l'Ecole Française de Ski a déjà commandé à l'entreprise Bolboduc, située à Dardilly près de Lyon. Cette année, sur les remontées mécaniques, tout va changer.
Les masques de protection seront obligatoires sur les télésièges, alors à quelques semaines de la saison hivernale, les couturières de Boldoduc mettent les bouchées doubles.
Dans cette entreprise textile de Dardilly, près de Lyon, les chaînes de production sont passées au rouge "l'école de ski français nous a commandé 18 000 masques et quelques milliers de tours de cou pour les moniteurs des ski" raconte Grégory Poisay, la directeur général Boldoduc.
Un nouveau tissu respirant et filtrant
L'entreprise a mis au point dans un tissu polyester respirant mais filtrant, un tour de cou avec masque intégré, "le but est que ce masque protège du froid, du vent mais aussi et surtout du covid" poursuit Grégory Poisay.La crise sanitaire a obligé le fabricant spécialisé dans les vêtements techniques, à se réinventer et à adapter ses anciens modèles "le masque posait des problèmes en termes de confort pour les skieurs, alors on l’a adapté. On a d’abord retiré la couture, on a posé une pince au niveau du nez et on a fait une enforme pour que ça puisse s’adapter à un masque de ski » explique le directeur général.
Du travail dans les ateliers
Pour l'ouverture de son domaine skiable, une station de ski a déjà commandé 11 000 pièces . Fabriquer des masques a été une planche de salut pour l'entreprise quand tout s'est arrêté en mars dernier. Aujourd’hui, l'activité se pérennise... recrée de l'emploi, «on a embauché 150 CDD au printemps et on en a gardé une vingtaine et maintenant que l’activité repart avec ces masques et ces tours de cour, on est en train de rappeler ces personnes pour pouvoir augmenter la capacité de production » raconte fièrement Grégory Poisay.La production de masques représente un quart de l'activité textile de l'entreprise lyonnaise.