Métropole de Lyon : un plan de sauvegarde de l'économie locale, les réponses de Kimelfeld face à la crise économique

Candidat à sa réélection à la tête de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld a présenté jeudi 4 juin, ses réponses face à la crise économique, suite à la pandémie de Covid19. Il a développé 5 mesures majeures dans un plan de sauvegarde de l'économie locale. 

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"Nationalisations locales", fonds d'investissement, relocalisations, transmission d'enytreprises, commande publique... Voici les 5 mesures phares évoquées jeudi par David Kimelfeld, président sortant de la Métropole de Lyon. 

Un plan de sauvetage de l'économie locale, déployé pour répondre à la crise économique qui succède à celle du Covid19. 

200 millions d'euros de "nationalisations locales" 

Face à cette "crise inédite", Kimelfeld prévoit l'expérimentation de "nationalisations locales et temporaire", "d'un genre nouveau" précise-t-il. La Métropole entrerait donc au capital d’entreprises dites stratégiques. Une façon, pour ces dernières, de gérer
les conséquences de la crise en étant épaulées par la collectivité. Cela consisterait en effet, en un fonds d’investissement, alimenté à hauteur de 200 millions d’euros. La Métropole de Lyon prendrait ainsi des parts dans des entreprises en difficulté, principalement des petites et moyennes structures. La collectivité se retirerait à tout moment, dès le rebond économique de l'entreprise. Kimelfeld entend "protéger un certain nombre de nos pépites (...) de défauts de paiement, des défauts de règlement". Et poursuit : "ça évitera de voir nos entreprises se faire racheter à la casse par des fonds d'investissements étrangers". 

L'intervention de la Métropole se fera par sélection d'entreprises. Priorité sera donnée notamment aux filières biotech, medtech, et la filière verte. 

Rachat de fonds de commerce

Le candidat aux élections métropoilitaines prévoit également de "racheter temporairement des fonds de commerce et des murs". Pour cela, il envisage la création d'un fonds de 50 millions d'euros, à destination des petites entreprises, artisans, commerçants. Cela aurait une durée maximale de 5 ans. "Cela donnera de l’oxygène aux artisans et commerçants qui pourront à tout moment les racheter au même prix quand leur situation financière se sera améliorée" souligne David Kimelfeld.

Vers une relocalisation de la production

Afin de limiter la dépendance envers d'autres pays, déplorée durant cette crise sanitaire, le candidat voudrait relocaliser la production sur le territoire de la Métropole. Pour cela, un 3e fonds serait créé : un fonds de relocalisation de 100 millions d’euros. Les entreprises des filières favorables à l'écologie en bénéficieraient prioritairement. Elles recevraient donc une aide de 20% des investissements de localisation ou de relocalisation, pour les inciter à venir ou revenir dans la Métropole.

Une augmentation de la commande publique 

David Kimelfeld annonçait enfin la création d'une plateforme pour les TPE et PME en difficulté afin de mettre en relation chefs d'entreprises et potentiels repreneurs. Dernier point de son plan de sauvegarde : la candidat entend investir 2 milliards d'euros sur 2 ans, (soit 4,5 milliards sur tout le mandat) dans les secteurs de la voirie, la rénovation, la construction d'écoles, la rénovation thermique, les espaces verts, les réseaux, l'aménagement. Un coup de pouce aux entreprises locales en renforçant la commande publique. 

Au second tour des élections métropolitaines, le 28 juin prochain, David Kimelfeld affrontera principalement les écologistes. Ces derniers étaient arrivés en tête des votes au premier tour, dans 8 circonscirptions sur 14. Pour le second tour, ils ont finalisé un vaste accord avec le reste de la gauche (les Socialistes, les Communistes et les listes divers gauche Lyon en Commun). Pour leur faire face, les listes de droite et celles de Gérard Collomb, ont elles aussi conclu un accord. Elles seront emmenées par le sénateur Les Républicains François Noël Buffet.

 

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